samedi 25 septembre 2010

Les Penguins mettent leurs profits... sur la glace


Lorsque les Penguins de Pittsburgh accueilleront les Blue Jackets de Columbus samedi soir à l'occasion du deuxième match présenté dans le nouvel amphithéâtre bâti à un coin de rue de l’ancien Mellon Arena, la rencontre sera disputée devant plus de 18 000 amateurs et les revenus de billetterie s’élèveront à… 0$. Et aucun des deux chiffres ne déplaira au propriétaire de l’équipe, Mario Lemieux.

Dans ce qui semble être une activité promotionnelle sans précédent, l’organisation a littéralement «donné» toutes les places du Consol Energy Center, le nom accolé au nouveau domicile des Penguins. Un manque à gagner d’environ 1 M$ US.

On n’est pas près de voir cela à Montréal…

Où est l’attrape?

«Il n’y en a pas, a indiqué le président et chef de la direction de l’équipe, David Morehouse. Une partie de la récompense pour avoir mis en place cette initiative, c’est la sensation de bien-être qu’elle nous procure.»

Plus tôt cette année, les Penguins ont obtenu la première place pour ses «rapports» avec les amateurs (fans relations) lors d’un sondage effectué par ESPN Magazine auprès de la clientèle des 122 équipes de sport professionnel (MLB, NBA, NFL et NHL) en Amérique du Nord. Ses meilleures notes ont été accordées pour les bonnes relations avec ses partisans et l’accessibilité aux joueurs.

Les Penguins n’ont pas initié cette promotion parce qu’ils ont de la difficulté à vendre des billets! Ils ont disputé plus de 160 matchs à guichets fermés et possèdent une liste d’attente de 3800 noms pour la mainmise d’abonnements de saison.

Ce qui ne nuit pas à cette fidélité, c’est la sélection de plusieurs jeunes joueurs prometteurs dans les premières rondes du repêchage lorsque la concession n’en menait pas large… pour ensuite la transformer en une équipe gagnante de la coupe Stanley en 2009.

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samedi 18 septembre 2010

Que reste-t-il vraiment dans les poches du golfeur?


La prochaine fois que vous verrez les plus grandes vedettes du circuit de la PGA lors d’une ronde finale à la télévision, ne les considérez pas seulement comme des golfeurs professionnels. De nos jours, ces athlètes sont ni plus ni moins que des petites entreprises dotées d’employés qualifiés devant gérer leurs revenus et… leurs dépenses.

Le golf professionnel est aujourd’hui une entreprise très lucrative. Plus le golfeur a du succès, plus sa vie est compliquée. Parlez-en à Tiger Woods! (Ça, c’est une autre histoire…)

Un article publié dans un quotidien de Milwaukee en marge du Championnat des joueurs de la PGA, en août, a révélé des renseignements intéressants sur le nombre effarant de gens gravitant autour des golfeurs et le pourcentage des bourses qui restent dans leurs poches après avoir appliqué toutes les dépenses.

Ça prend tout d’abord un très bon comptable et un maître fiscaliste. Imaginez que le golfeur a empoché des revenus dans une vingtaine d’États américains et dans trois ou quatre pays (Canada, Royaume-Uni et Australie, par exemple)…

«Les golfeurs peuvent fonctionner différemment des athlètes réunis dans une équipe, raconte Don Hoffman, un comptable new-yorkais œuvrant auprès de sportifs professionnels. Ils peuvent se déclarer autant travailleurs autonomes que présidents d’une petite entreprise.»

La moyenne des bourses amassées jusqu’ici en 2010 atteint 922 139$ (tous les montants sont en dollars américains). Le meneur à ce chapitre est Matt Kuchar avec des gains totaux de 4,75M$.

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samedi 11 septembre 2010

NFL – La vente des abonnements en déclin


La vente des abonnements de saison a décliné de 5% dans la NFL et une baisse d’assistance généralisée de 1 à 2% est projetée en 2010, ce qui s’avérerait la moyenne la plus basse depuis 1998.

Ces données rendues publiques par les autorités de la ligue démontrent que l’économie n’est pas encore au beau fixe aux États-Unis et que les amateurs ont de plus en plus de possibilités de voir les matchs sans être obligés de se rendre chaque dimanche au stade.

«Les amateurs font face à beaucoup d’incertitudes, a souligné le commissaire de la NFL, Roger Goodell. Nous devons travailler plus fort et déployer plus de ressources pour convaincre les fans de s’engager dans une saison complète.»

Ce que Goodell a oublié de dire, c’est que malgré l’état de l’économie américaine, 18 des 32 équipes ont augmenté le prix de leurs billets cette année. Seulement huit formations l’avaient fait en 2009.

Par exemple, les Jets de New York, qui jouent dans un nouveau stade partagé avec les Giants, ont beaucoup de difficultés à vendre certaines catégories de billets. Vendredi, ils en avaient encore 1500 à écouler.

Ça ne va guère mieux à Tampa Bay où les téléspectateurs de cette région ne pourront pas voir le premier match des Buccaneers – ils affrontent les Browns de Cleveland – en vertu d’une règle de la NFL qui stipule que tous les billets doivent être vendus 72 heures avant l’affrontement pour qu’il puisse être vu localement.

Ce ne devrait pas être le seul black out cette saison. En 2009, la NFL a dû en imposer 22 (8,6% des matchs), le plus haut total en cinq ans et neuf de plus que la saison précédente.

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samedi 4 septembre 2010

NFL – Les équipes valent moins qu'avant


Pour la première fois depuis que la revue Forbes réalise cette compilation (1998), la valeur des concessions de la NFL est en baisse. Le recul n’est pas dramatique – 2% –, mais il démontre bien que même le circuit Goodell n’a pu échapper à la récente crise économique.

Le magazine américain a rendu public son classement annuel ces derniers jours et on constate que les équipes des plus gros marchés ont mieux «traversé la tempête» que les formations implantées dans les plus petits marchés.

L’évaluation moyenne des concessions de la NFL se chiffre maintenant à 1,02 milliard de dollars (tous les montants sont en devise américaine).

Aucune des 12 premières concessions n’a perdu plus de 3% de sa valeur. Les six dernières ont écopé d’une réduction variant entre 5 et 16%.

La NFL demeure malgré tout en meilleure situation financière que toute autre ligue.

Grâce au long contrat de télévision négocié avant la récession, la profitabilité de la NFL n’a jamais été aussi grande. En 2009, les droits payés par CBS, NBC, Fox et ESPN ont rapporté 1,3 M$ de plus pour atteindre 95,8 M$... par équipe.

«La NFL reste un produit très en demande et les investisseurs ne manquent pas, soutient Marc Ganis, président de SportsCorp, une firme de marketing sportif basée à Chicago. Les revenus ne sont pas un problème pour cette ligue; c’est la gestion de ses dépenses qui doit être revue.»

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