Zamboni protège jalousement son image

Zamboni ne lésine pas avec sa marque de commerce et elle n’a pas apprécié que son produit soit associé aux problèmes rencontrés par deux surfaceuses lors des compétitions de patinage de vitesse longue piste au début des Jeux olympiques de Vancouver.

« Il a été largement rapporté que ces machines étaient des Zamboni, ce qui n’est pas le cas », a expliqué l’entreprise familiale Frank J. Zamboni & Company dans un communiqué de presse.

La société basée en Californie s’est insurgée contre plusieurs dépêches affirmant que les délais survenus en patinage de vitesse avaient été occasionnés par le bris d’une Zamboni, une information erronée qui, selon elle, pourrait avoir des répercussions négatives sur son image ou sur ses ventes.

Depuis plusieurs années, Zamboni est victime de son succès. Les gens ne font pas la distinction entre la marque de commerce et l’équipement en tant que tel, tout comme cela arrive avec Kleenex (papier mouchoir), Kodak (appareil photo), Frigidaire (réfrigérateur) ou Jeep (véhicule utilitaire), par exemple.

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Curling – Les athlètes canadiens tirent profit de découvertes scientifiques

Tom Jenkyn est un élément-clé dans la quête d’une médaille d’or par les équipes canadiennes de curling même s’il ne connaissait rien de ce sport il y a tout juste trois ans. Si les équipiers de Bernard et de Martin montent sur la première marche du podium, ils pourront lui dire un gros merci.

Jenkyn n’est pas un athlète et ne lance pas de pierres… à personne.

Il enseigne plutôt la biomécanique humaine et l’ingénierie appliquée aux sciences du mouvement à l’Université Western Ontario (London).

Il y a quelques années, les gestionnaires du programme À nous le podium (110 M$) ont décidé de consacrer une somme de 8 M$ à plusieurs projets de recherche pour permettre aux athlètes canadiens de disposer de nouvelles données scientifiques qui pourraient faire une différence entre une première et une deuxième place.

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Des analystes croient que la télévision «survivra» à l'absence de Tiger Woods

Les réseaux de télévision, et en particulier le réseau américain CBS, ne devraient pas trop se ressentir de l'absence de Tiger Woods même si les cotes d'écoute et le nombre d'annonceurs seront inévitablement à la baisse.

C'est du moins ce que pensent certains analystes et le président de CBS Sports, Sean McManus, dans un article publié ce matin par Frazier Moore, de l'agence Associated Press.

Je les trouve bien optimistes.

Larry Novenstern, vice-président exécutif d'Optimedia, estime que les réseaux perdront entre 10 et 20 M$ pour les 15 tournois auxquels aurait pris part Woods dans une année «normale». Ce n'est pas banal.

De plus, il est de notoriété publique que la présence de Tiger à un tournoi «enfle» les cotes d'écoute de 20 à 50%. Ce n'est pas banal aussi.

Les spéculations vont bon train, mais seul l'avenir nous dira quels seront les réels impacts de l'absence d'une durée indéterminée - pour blessure au haut ou au bas du corps? - de Tiger Woods.

Ce qui est sûr, c'est que tout le monde «profiterait» d'un retour rapide du meilleur golfeur de la planète... Pas juste les réseaux de télé et les annonceurs, mais surtout les amateurs!

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Malgré les excuses, Woods a un long chemin à faire pour réhabiliter Tiger inc.

Les excuses formelles de Tiger Woods, vendredi, sont le «premier pas vers la réhabilitation de l'image de l'homme», mais il a encore un long chemin à parcourir s'il veut retrouver sa valeur comme porte-parole d'une entreprise, rapporte aujourd'hui Sarah Skidmore, une journaliste d'Associated Press.

Les experts en marketing qu'elle a consultés ont indiqué que «la réhabilitation de Tiger inc. ne sera possible que lorsqu'il foulera à nouveau les parcours de golf.»

Ils soutiennent que la force de Woods comme porte-parole était jadis liée à la perception de puissance, d'intégrité et d'athlétisme qui lui était accolée, mais que sa valeur ne repose maintenant que sur ses qualités de golfeur.

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Annoncer pendant les Jeux s’avère un investissement rentable

Pendant les quatre mois suivant la télédiffusion de Jeux olympiques, le titre boursier des sociétés qui ont annoncé durant l’événement a été plus performant de 4% en moyenne que les autres titres du Standard & Poor’s 500, révèle une étude menée par deux professeurs en marketing américains qui ont réalisé des recherches sur la publicité «olympique» depuis dix ans.

«Cette étude a analysé la performance financière des entreprises qui ont investi dans la publicité télévisée pendant les Jeux et elle démontre que cette initiative a procuré des résultats très positifs», a raconté Rama Yelkur, une des chercheuses principales de cette étude effectuée à l’Université de Wisconsin-Eau Claire.

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont étudié l’évolution de toutes les sociétés publiques ayant acheté du temps d’antenne pendant la télédiffusion des Jeux olympiques sur les ondes de NBC en 2000, 2002, 2004, 2006 et 2008.

«Essentiellement, cela démontre que Wall Street récompense les sociétés qui se donnent de la visibilité pendant les Jeux olympiques», a ajouté Chuck Tomkovick, un autre chercheur principal de cette étude.

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Que vaut réellement une médaille d'or?

Super Bowl: Sun Life aurait obtenu une visibilité d'une valeur de 26 M$

J'ai un peu de misère avec celle-là, mais il appert que la Financière Sun Life, qui a acheté les droits d'appellation du stade des Dolphins de Miami quelques jours seulement avant qu'on y tienne le dernier Super Bowl, aurait obtenu une visibilité d'une valeur de 26 M$ à la suite du match de championnat de la NFL qui opposait les Saints de La Nouvelle-Orléans aux Colts d'Indianapolis.

Soulignons que cette analyse a été réalisée par FrontRow Analytics, une divsion de Front Row Marketing Services, propriété de Comcast-Spectacor.

Basée à Toronto, ce groupe financier spécialisé dans les assurances a payé 5 M$ US par année pour associer son nom à ce stade, ce qui s'avérerait une véritable aubaine si cette analyse «tenait la route».

Pour lire cette nouvelle «surprenante» publiée (en anglais) par Mediaweek, cliquez ici.

Un coup d'oeil «économique» sur le phénomène du «Swimsuit Issue»

Darren Rovell, journaliste spécialisé dans le «sports business» pour le compte de CNBC, a réalisé un reportage de près de 45 minutes sur les dessous «économiques» du «Swimsuit Issue» de Sports Illustrated, qui vend plus d'un million de copies en kiosque à chaque année.

Un bon et «beau» reportage pour mieux comprendre le phénomène...

Les experts sont unanimes: Bilodeau est assis sur une petite mine... d'or !

Gagner la première médaille d'or olympique du Canada de l'histoire en sol canadien risque d'avoir de très grandes répercussions pour le skieur acrobatique Alexandre Bilodeau.

Selon des experts en marketing, Bilodeau pourraient engranger des commandites d'une valeur de 200 000 $ par année après sa performance de dimanche qui lui a permis de fouler la première marche du podium.

Quelques journalistes canadiens se sont penché sur les «retombées financières» de cette médaille sur l'athlète des Laurentides. Voici des liens vers ces articles :

Le pesant d'or d'Alexandre Bilodeau
Alexandre Bilodeau pourra obtenir des commandites majeures
Bilodeau's historic win on Canadian soil makes for marketing gold
B2Ten: ces riches discrets qui financent nos athlètes
Canada's marketing dream
Bilodeau set to turn gold into cash
Les multiples facettes d'une médaille

Les premiers Jeux de Twitter

Les médias sociaux étant de plus en plus présents dans nos vies, il ne faut pas se surprendre de leur grande popularité à Vancouver.

Parmi eux, Twitter s’avère l’un des outils de micro-blogging les plus utilisés par les athlètes présents aux Jeux olympiques.

Des 50 athlètes québécois présents à Vancouver, au moins huit sont adeptes de Twitter : Patrice Bergeron, Martin Brodeur, Marc-André Fleury, Anna Goodman, Charles Hamelin, Alex Harvey, Jennifer Heil et Joannie Rochette.

Pour en lire davantage sur le phénomène, je vous invite à consulter ma dernière chronique publiée sur Ruefrontenac.com. Pour y accéder directement, cliquez ici.

Postes Canada émet un timbre surprise pour souligner la 1re médaille d'or canadienne

Pour marquer à sa façon la première médaille d'or olympique remportée par le Canada en sol canadien - la première de tous les temps -, Postes Canada a décidé de mettre en circulation une figurine spéciale arborant la médaille.

Émis sans préavis, ce timbre est maintenant en vente en ligne et est offert dès aujourd'hui dans les bureaux de poste de Vancouver, et partout au pays à compter de demain.

C'est la première fois dans l'histoire de Postes Canada que l'entreprise souligne un événement qui s'est produit la journée même (hier).

Rappelons que le Québécois Alexandre Bilodeau est devenu le premier athlète olympique portant les couleurs canadiennes à remporter une médaille d'or lors de Jeux tenus au Canada. En 1988, à Calgary, et en 1976, à Montréal, aucun athlète n'était parvenu à conquérir cette fameuse médaille.

Le Montréalais Bilodeau, premier Canadien à gagner une médaille d'or aux Jeux de Vancouver, a triomphé dans l'épreuve des bosses en ski acrobatique.

Pour lire en entier le communiqué de presse émis par Postes Canada, cliquez ici.

Un record Guinness: 108 713 spectateurs pour la partie d'étoiles de la NBA

Les co-organisateurs Jerry Jones (propriétaire des Cowboys de Dallas - NFL) et Mark Cuban (propriétaires des Mavericks de Dallas - NBA) étaient euphoriques hier soir... et pour cause.

La partie d'étoiles de la NBA disputée au nouveau stade des Cowboys a attiré pas moins de 108 713 spectateurs, ce qui s'avère la plus grande assistance de l'histoire pour un match de basket-ball. La précédente marque (78 129) avait été réalisée au Ford Field de Detroit, en 2003, lors d'un match de la NCAA.

Cet «exploit» devrait se retrouver dans la prochaine édition du Livre des records Guinness.

Tout sport professionnel confondu, le précédent record (105 121) avait été établi au même endroit qu'hier lors d'un match des Cowboys à l'été 2009, la plus grosse foule de l'histoire de la NFL.

D'autres articles (en anglais) sur cet événement:

A couple of billionaires share a special moment
Cowboys Stadium takes spotlight in East All-Star victory
Turnout exceeds even NBA's expectations
It was a show like no other at JerryWorld
Cowboys Stadium shows NBA commissioner David Stern it's hard keeping up with Joneses

La NBA amorce les négociations les plus difficiles de son histoire

Une grosse partie se joue ce week-end à Dallas pour la NBA, et on ne parle même pas du match des étoiles qui sera disputé dimanche devant près de 100 000 spectateurs au Cowboys Stadium.

Les relations de travail « volent la vedette » aux meilleurs joueurs du circuit alors que plane une menace de lock-out pour aussi tôt que juillet 2011.

Les négociations portant sur le partage des revenus, sur la loi antitrust et sur le renouvellement de la convention collective sont au cœur des discussions qui se sont amorcées vendredi entre les comités patronaux et syndicaux menés par le commissaire David Stern et le directeur exécutif de l’Association des joueurs (NBPA), Billy Hunter.

Pour connaître les enjeux de cette négociation, je vous invite à lire ma chronique publiée aujourd'hui sur Ruefrontenac.com. Pour y accéder, cliquez ici.

Le portrait «économique» des Jeux de Vancouver

À quelques heures des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Vancouver, le journaliste Vincent Brousseau-Pouliot, de La Presse, a rédigé quelques articles drôlement instructifs qui dressent un portrait «économique» de cet événement planétaire.

Vous trouverez ci-dessous les liens vers ces articles:

Le prix des Jeux
Le CIO: un mécène à l'épreuve de la récession
La renaissance de Turin
Des Jeux déficitaires au petit écran
De la Bourse et des Jeux

Sports Illustrated lance son numéro le plus payant de l'année!

Sports Illustrated (SI) a lancé aujourd'hui son numéro spécial «Swimsuit Issue», une édition très attendue chaque année aux États-Unis.

Dans un article publié sur RueFrontenac.com à la même période en 2009, je dressais le «portrait» économique de cette édition qui s'avère la plus payante pour SI.

Si vous souhaitez lire ou relire ce texte toujours d'actualité, cliquez ici.

Pour ceux qui préfèrent des photos ou des vidéos «mettant en vedette» les modèles de la «cuvée 2010», vous devriez plutôt cliquez ici.

Bonne lecture... ou bon visionnement !

Super Bowl: l’émission la plus regardée de l’histoire!

Le buzz entourant le Super Bowl a atteint son paroxysme dimanche dernier alors que la diffusion du match sur les ondes de CBS est devenue l'émission la plus regardée de l'histoire aux États-Unis.

Voici ce que rapporte Rue Frontenac à ce sujet:

La victoire des Saints de La Nouvelle-Orléans sur les Colts d’Indianapolis dimanche soir a non seulement été le Super Bowl le plus regardé de l’histoire, mais également l’émission qui a attiré le plus grand auditoire de toute l’histoire de la télévision américaine.

Ils étaient en effet 106,5 millions d’Américains rivés devant leurs téléviseurs dimanche soir selon la compagnie Nielsen, ce qui surpasse le dernier épisode de la série M-A-S-H diffusé en 1983.

L’épisode avait attiré 105,97 millions de téléspectateurs.

Le Super Bowl de l’an dernier entre les Steelers de Pittsburgh et les Cardinals de l’Arizona détenait le record pour le match ultime de la NFL de la meilleure cote d’écoute avec ses 98,7 millions de téléspectateurs.

C’est sans surprise que les meilleures cotes d’écoute ont été enregistrées à La Nouvelle-Orléans. La ville qui vient au second rang est toutefois Washington, où une tempête de neige a forcé la majorité des gens à rester à la maison.

CNBC analyse les pubs diffusées pendant le Super Bowl

Super Bowl – LA place pour voir ou revoir les pubs américaines!

On apprenait la semaine dernière que les publicités du Super Bowl intéressaient davantage de Canadiens que le match lui-même.

Un sondage La Presse Canadienne-Harris Décima indiquait que 43 % des personnes interrogées espéraient voir les coûteuses publicités même si elles n’avaient pas l’intention de regarder l’affrontement Colts-Saints.

Seulement 33 % des répondants avaient affirmé qu’ils allaient regarder le Super Bowl.

Selon ce sondage, 36 % des individus interrogés prévoyaient regarder les publicités durant le match, alors que 39 % le feront en ligne et 20 % à la télévision mais à un autre moment.

Pour ceux qui souhaitaient les voir ou les revoir en ligne, j'ai préparé pour Rue Frontenac une sélection de publicités présentées durant le match de dimanche sur les ondes de CBS.

Pour y accéder, cliquez ici.

Les pubs du Super Bowl coûtent-elles trop cher?

Super Bowl – Des retombées économiques surévaluées?

À ce stade-ci de l’année, on ne manque jamais de superlatifs pour qualifier tout ce qui entoure le Super Bowl. Mais de récentes études tendent à démontrer que les réelles retombées pour les villes hôtesses sont jusqu’à quatre fois moindres que ce que la NFL laisse entendre.

Bon an mal an, les bonzes de la NFL estiment les retombées économiques entre 300 et 400 M$ US – toutes les sommes sont en devises américaines.

Toutefois, cette estimation ne tient pas la route selon deux professeurs en économie qui ont étudié l’impact de cet événement sur une période de plus de 30 ans (1970-2001).

Les Américains Victor A. Matheson et Robert A. Baade soutiennent dans Assessing the Economic Impact of the Super Bowl que les réelles retombées ont atteint seulement 92 M$ en moyenne pour les villes hôtesses et qu’aucune d’entre elles n’a pu approcher les 300 M$.

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