samedi 30 avril 2011

Les Yankees détrônés... par Barcelone et le Real Madrid!

Barcelone et le Real Madrid versent maintenant de meilleurs salaires à leurs joueurs que les Yankees de New York, en tête l’année dernière, selon une analyse réalisée par Sporting Intelligence, une firme spécialisée britannique.

Les Yankees occupent le troisième rang à 6,8 M$ (ou 129 929$ par semaine).Cette étude, qui sera rendue publique dans la section spéciale «All About the Money» du ESPN Magazine du 2 mai, révèle que les clubs de soccer espagnols Barcelone et Real Madrid consentent en moyenne 7,9 M$ (ou 152 130$ par semaine) et 7,4 M$ (ou 141 474$ par semaine) respectivement à chacun de leurs porte-couleurs.

Les Lakers de Los Angeles et le Magic d’Orlando, deux formations de la NBA, suivent dans l’ordre. D’ailleurs, huit autres équipes du circuit Stern se retrouvent dans le top 30.

Les Raptors de Toronto, eux, occupent la 46e place avec un salaire annuel moyen par joueur de 3,9 M$ (ou 75 304$ par semaine), ce qui leur confère le premier rang au Canada.

Chelsea (6e), Manchester City (10e), Manchester United (16e), Liverpool (20e) et Arsenal (22e) sont également aux avant-postes, ce qui fait de la English Premier League (EPL) le circuit de soccer le plus riche du monde.

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samedi 23 avril 2011

Payantes, les séries !


L’organisation montréalaise ne l’avouera jamais, mais elle a plus qu’une raison de se réjouir de la présence du Canadien en séries éliminatoires. Faire les «détails», comme le disent encore les plus vieux, ça reste une question de fierté pour les joueurs et le personnel hockey, mais c’est surtout une source de revenus inestimable pour une concession de la LNH. Portrait financier de «l’autre saison».

Ce qui ne peut être contesté – la direction du Canadien refuse systématiquement, d’année en année, de confirmer les chiffres mis sur la table –, c’est que les séries éliminatoires sont la période la plus rentable de l’année pour toutes les équipes qualifiées comme le Tricolore.

Pourquoi? Deux raisons principales expliquent cette rentabilité accrue.

Tout d’abord, les formations n’ont pas à verser de salaire aux joueurs pendant les séries. Le contrat qu’ils ont signé avec leur équipe respective prévoit la remise d’un chèque toutes les deux semaines durant la saison régulière.

Si leur équipe accède aux séries, les joueurs sont rémunérés par la LNH au prorata du nombre de rondes disputées, selon une entente négociée avec l’Association des joueurs. L’an dernier, la LNH a distribué 6,5 M$ aux hockeyeurs ayant participé aux séries, dont 1,875 M$ aux champions de la coupe Stanley (Blackhawks de Chicago) et 1,125 M$ aux finalistes (Flyers de Philadelphie).

Ce n’est pas banal lorsque l’on sait que la masse salariale du Canadien représente environ 55% des dépenses annuelles de l’équipe, selon une estimation de Forbes.

L’autre explication: la hausse du prix des billets. Il est de notoriété publique – et les détenteurs d’abonnements saisonniers seraient les premiers à le corroborer – que le Tricolore ne se gêne pas pour augmenter le prix des billets lorsqu’il réussit à se tailler une place pour le tournoi printanier. L’an dernier, cette hausse atteignait 60 % pour certaines sections du Centre Bell.

D’ailleurs, les détenteurs d’abonnements ont acquitté depuis plusieurs mois le coût de leurs places pour chacun des 16 matchs potentiels à domicile en séries, une somme qui sera ensuite remboursée au prorata des parties non disputées ou qui sera appliquée sur l’acquisition des droits pour la saison 2011-2012.

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samedi 16 avril 2011

Un vendeur de bière utilise Twitter... pour prospérer


L’avènement des nouvelles technologies et des médias sociaux a transformé radicalement la manière de faire des affaires dans toutes les sphères de notre société.

Pour leur part, les organisations sportives rivalisent d’imagination pour trouver des moyens de convaincre les amateurs de franchir les tourniquets: bidules portatifs permettant de voir les matchs ou les reprises, statistiques en temps réel, etc.

En ce début de saison du baseball majeur, un employé des Mariners de Seattle a eu une idée originale pour augmenter substantiellement ses ventes et, surtout, ses pourboires. Il a ouvert un compte Twitter (@Msbeervendor) par lequel il s’engage à prendre des commandes de bière et à livrer la marchandise directement au siège des amateurs… assis dans les sections 105 à 129.

«Depuis que la vente itinérante a été instaurée, on parcourt les allées pour trouver qui veut de la bière. Maintenant, je vais changer la manière de faire les choses», a confié Kevin Zelko, un enseignant de 36 ans qui arpente les escaliers du Safeco Field depuis cinq ans.

De meilleurs pourboires

L’employé des Mariners a confié à CNBC.com qu’il vendait environ 80 bières au cours d’une partie locale, du début du match jusqu’au premier lancer de la huitième manche, alors qu’il doit cesser de solliciter la clientèle. En semaine, il peut amasser jusqu’à 125 $ en pourboires ; le week-end, ça peut atteindre 200 $ (plus de 100 bières vendues) et même plus lorsque les Yankees de New York sont en ville.

Zelko espère que l’utilisation de Twitter lui évitera un peu d’improvisation dans son travail et lui permettra d’aller directement où se trouvent ses clients, ce qui devrait lui faire «économiser des pas».

De plus, il s’attend à ce que les amateurs dotés d’un téléphone intelligent, qui naviguent sur Twitter pendant les matchs, soient des gens plus fortunés susceptibles de dépenser davantage.

Qui plus est, il présume que les pourboires seront meilleurs pour une bière «commandée».

Les Mariners appuient son initiative. «Ils aiment l’idée et ils pourraient même agrandir mon territoire. Ça devrait augmenter les ventes et l’interaction avec la clientèle.»

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samedi 9 avril 2011

Coupe Memorial à Shawinigan – Des retombées… à long terme

L’organisation du tournoi de la coupe Memorial à Shawinigan en 2012 aura des retombées économiques importantes sur toute la région de la Mauricie, mais c’est à long terme que la tenue de cet événement sera le plus profitable.

C’est du moins ce que pense le directeur général de Tourisme Maurice, André Nollet, interrogé par le quotidien Le Nouvelliste au lendemain de l’octroi de cet événement d’envergure nationale à la « ville de l’énergie » par un comité de sélection de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Rappelons que Shawinigan a devancé trois villes des Maritimes, Halifax, Saint-John et Cap-Breton, au fil d’arrivée.

C’est la présence des médias en grand nombre, provenant de toutes les provinces canadiennes, qui aura le plus d’impact et non la présence des touristes cette semaine-là, soutient André Nollet.

« La visibilité médiatique, c’est difficile à évaluer, mais je pense que ça va nous permettre de tirer notre épingle du jeu sur le plan des retombées. Je pense que ça va attirer l’attention vers la Mauricie, vers ce qu’elle sait faire. »

Comme ce fut le cas trois années plus tôt à Rimouski, des activités thématiques seront organisées à l’intention des journalistes pour leur faire connaître la région, ses spécificités, en espérant qu’ils en feront mention dans leurs reportages.

Le comité organisateur a évalué les retombées économiques directes et indirectes à une somme oscillant entre 8 et 10 M$.

L’événement nécessitera un budget d’exploitation de 3,5 M$. La Ville de Shawinigan y a investi une somme de 400 000 $ qui s’ajoute aux services qui seront rendus (logistique, aménagements à l’aréna, etc.)

L’organisation s’est engagée à verser des redevances de 900 000 $ à la LHJMQ au terme de l’événement, qui seront partagées à parts égales entre les 18 formations du circuit Courteau. En 2009, à Rimouski, cette charge s’était établie à 630 000 $ «seulement».

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samedi 2 avril 2011

Baseball – La valeur moyenne des équipes dépasse le demi-milliard


On peut dire sans se tromper que le baseball majeur est sorti grandi de la plus récente récession puisque ses concessions sont maintenant évaluées à 523 M$ en moyenne – un record –, une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente.

L’accroissement de la valeur des concessions est le résultat de meilleurs revenus engendrés par des équipes évoluant dans de nouveaux stades comme les Yankees de New York (+6%, à 1,7 G$) et les Twins du Minnesota (+21%, à 490 M$), ou comme les Marlins de la Floride (+13%, à 360 M$) qui sont censés emménager dans un stade tout neuf en 2012.Toutes les équipes ont enregistré une hausse à l’exception des Mets de New York, des Padres de San Diego et des Indians de Cleveland, révèle l’enquête annuelle réalisée par le magazine économique Forbes.

De très bonnes assistances et cotes d’écoute locales ont fait bondir la valeur de formations comme les Phillies de Philadelphie (+13%, à 609 M$) et les Reds de Cincinnati (+13%, à 375 M$).

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samedi 26 mars 2011

Woods devient professeur... privé



Vous avez toujours rêvé de jouer une ronde de golf ou d’obtenir une leçon privée de nul autre que Tiger Woods? Bonne nouvelle, on peut passer du rêve à la réalité car il y a maintenant une application pour cela!

Une ronde avec le golfeur vedette devra encore attendre… mais on peut dorénavant améliorer son élan grâce aux conseils prodigués par Tiger dans une application iPhone ou iPod Touch lancée cette semaine.

Tiger Woods: My Swing est une application élaborée conjointement par un développeur reconnu (Shotzoom) et la Fondation Tiger Woods.

«Cette application reflète la pratique de mon entraînement. J’ai modifié mon élan quelques fois au cours des dernières années et j’ai utilisé cette technologie pour faire la transition d’un élan à l’autre», a expliqué Woods dans un communiqué.

«Je suis content de pouvoir compter sur cette technologie n’importe où et de savoir que des golfeurs du monde entier puissent faire de même pour améliorer leur jeu.»

Vidéo comparative

Vous vous demandez comment cela fonctionne?

Cette application permet à tout golfeur de faire une vidéo de son propre élan à des fins d’analyse, de le comparer à celui de Tiger (en simultané) et de faire le suivi des améliorations au fil du temps.

Woods devient l’entraîneur virtuel de chaque golfeur en herbe; il leur montre comment analyser leur élan et leur donne des conseils personnalisés pour l’améliorer.

Tiger Woods: My Swing contient également des vidéos personnalisées dans lesquelles Woods répond aux questions les plus fréquentes des amateurs.

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samedi 19 mars 2011

Jeux olympiques – Pas de médaille pour deux vieux partenaires

Ce n’était pas la semaine de deux partenaires officiels des prochains Jeux olympiques d’été, à Londres. Omega et Visa n’ont pas remporté de médaille en raison d’un faux départ à un moment-clé du déploiement de leur commandite.

Explications. Les organisateurs de Londres 2012 ont d’abord vu rouge mardi lorsque l’horloge marquant le compte à rebours avant le début de Jeux, installée à Trafalgar Square, s’est arrêtée quelques heures après son inauguration.

L’horloge digitale de 6,5 mètres de hauteur, dévoilée la veille par des représentants d’Omega, le maire de Londres, le président du comité organisateur et quatre médaillés d’or britanniques, s’est figée à 500 jours, 7 heures, 6 minutes et 56 secondes.

Elle a ensuite repris sa marche… dans le mauvais sens jusqu’à l’intervention d’un technicien qui a stoppé le «compteur».

«Nous sommes très déçus que l’horloge ait connu des problèmes techniques, a commenté un porte-parole d’Omega. Nous avions pourtant effectué tous les tests d’usage avant son installation au centre de Londres.»

Pour une marque de montres de luxe qui fonde sa réputation sur la fiabilité de ses produits et qui investit des millions de dollars – depuis 1932 – pour s’associer aux Jeux, il ne pouvait rien arriver de pire…

Heureusement, une équipe de spécialistes venue directement de la Suisse s’est rendue sur place le jour même pour repartir le compte à rebours.

Selon la presse locale, un membre du comité organisateur aurait indiqué à la blague que «cette panne nous donne plus de temps pour préparer les Jeux».

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samedi 12 mars 2011

Super Bowl – Le coût de la pub passera-t-il à 3,5 M$?


NBC n’écarte pas la possibilité d’exiger une somme record de 3,5 M$ pour chaque 30 secondes de publicité lors du prochain Super Bowl… évidemment si la saison 2011 n’est pas annulée par le conflit de travail déclenché ces dernières heures.

Selon AdvertisingAge, le réseau américain était déjà en discussions avec des annonceurs potentiels et des agences de publicité avant le déclenchement du lock-out pour établir un tarif en vigueur pendant le match de championnat de la NFL qui sera disputé le 5 février 2012 au stade Lucas Oil d’Indianapolis.

Fox, qui a vendu son temps d’antenne entre 2,8 M$ et 3 M$ pendant la retransmission du dernier Super Bowl, a obtenu des cotes d’écoute record le mois dernier: 111 millions de téléspectateurs américains étaient rivés à leur téléviseur lorsque les Packers de Green Bay ont triomphé 31 à 25 aux dépens des Steelers de Pittsburgh. C’est presque 5 millions de plus que ce que CBS avait enregistré un an auparavant.

En faisant abstraction du championnat 2011, les télédiffuseurs ont eu de la difficulté à atteindre le plateau des 3 M$ ces dernières années en raison de l’économie chancelante. Dans un marché normal, ils réussissaient à hausser le tarif de 100 000 $ ou de 200 000 $ par année…

Cette fois, NBC semble vouloir faire du rattrapage en portant le coût à 3,5 M$. Pour y arriver, le réseau américain évoquera la montée en flèche des cotes d’écoute et le fait que Fox avait pratiquement vendu tout son inventaire à la fin du mois d’octobre, trois mois avant l’événement…

En 2010, CBS avait engrangé des revenus de plus de 200 M$ pour le match du Super Bowl.

Mais, n’oublions pas, pas de match = pas de revenus !

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samedi 26 février 2011

La bière, nouvelle boisson énergisante des sportifs?


Traditionnellement, sports et bière ont toujours fait bon ménage. Que ce soit dans un aréna, un stade ou un salon – devant une télé –, les amateurs aiment bien en boire pendant que des athlètes professionnels suent sur la glace ou le terrain pour mener leur équipe à la victoire.

Aujourd’hui, un brasseur européen tente de promouvoir en Amérique du Nord une de ses bières qu’elle qualifie de boisson énergisante pour sportifs. Assisterons-nous à la revanche des athlètes?

Une étape de la Coupe du monde de biathlon était disputée à la mi-février dans l'État voisin du Maine. La grosse histoire de ce rendez-vous? La commandite de cet événement par une société allemande qui souhaite faire la vie dure non pas à Anheuser-Busch, Molson-Coors ou Labatt, mais à tous les Gatorade du monde. La particularité de cette commandite? Les biathloniens accédant au podium étaient invités à porter à leurs lèvres un grand verre de bière...

«C’est une boisson régénératrice, non alcoolisée, a plaidé Glenn McDonald, directeur général pour les États-Unis d’Erdinger lors des épreuves disputées à Fort Kent. C’est la bière sans alcool (moins de 0,5% par bouteille) la plus populaire en Allemagne. Aussi, plusieurs athlètes européens de haut niveau en boivent pour refaire le plein d’énergie après une course.»

En fait, cette bière sans alcool à base de blé est décrite sur le site Internet d’Erdinger comme «un coupe-soif avec des effets isotoniques qui réhydratent les athlètes en leur fournissant les liquides et les minéraux qu’ils ont perdus pendant l’effort.»

Son slogan? «100 % d’effort. 100% de régénération.»

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samedi 19 février 2011

Soccer – Six équipes européennes sur dix «dans le rouge»


Plusieurs concessions de sport professionnel nord-américaines ont de la difficulté à boucler leur budget, mais ce n’est rien comparativement à ce qui se passe en Europe, où 56 % des 733 formations de première division avaient enregistré des pertes en 2009. On peut dire – avec ou sans jeu de mots – que ça ne tourne pas rond…

Selon le premier rapport sur les finances des clubs – depuis l’adoption du principe de fair-playfinancier – de l’Union européenne des associations de football (UEFA), les formations de première division des 53 pays membres ont encore dépensé plus d’argent qu’ils n’en ont engrangé en 2009, ce qui a provoqué un déficit global de 1,2 milliard d’euros (1,6 G$ CA) – 12,9 milliards d’euros de dépenses contre 11,7 milliards d’euros de revenus.

Ce déficit astronomique représente une hausse de 85 % par rapport à 2008 alors que 48 % des équipes avaient annoncé des pertes significatives.

L’UEFA n’a pas révélé le nom des concessions les plus en difficulté, mais il a fait savoir que seulement quatre des 30 « grands clubs » avaient montré au moins un équilibre financier. C’est une dégradation comparativement à l’année précédente (2008) alors que seulement 37 % de ces « grands clubs » étaient « dans le rouge » (55 % en 2009).

« Le principe de fair-play financier ne vise pas à mettre en difficulté les clubs, mais à les aider à se sortir d’une spirale infernale », a commenté récemment le président de l’UEFA, Michel Platini.

« Ce ne serait pas les aider que de les montrer du doigt », a ajouté celui qui a fait de l’assainissement budgétaire des clubs l’une des priorités de son mandat.

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samedi 12 février 2011

NBA – Le choix du «King» a chambardé la valeur des Cavaliers et du Heat


Aucun joueur en 64 ans d’histoire de la NBA n’a créé un impact aussi grand et instantané sur la valeur des équipes que LeBron James ne l’a fait lorsqu’il a quitté les Cavaliers de Cleveland pour se joindre au Heat de Miami, l’été dernier.

En fait, le changement d’adresse de celui qu’on surnomme le « King » a provoqué le plus gros gain et la plus grosse baisse de valeur en une seule année…

La valeur du Heat s’est accrue de 17 % pour atteindre 425 M$ – au septième rang parmi les 30 formations de la NBA –, tandis que celle des Cavaliers a plongé de 26 % pour s’établir à 355 M$ (15e), d’après l’enquête annuelle menée par la revue Forbes.

Pour la présente saison, le Heat a vendu tout son inventaire de billets de saison, alors qu’il avait connu des baisses d’assistance les quatre années précédentes.

L’équipe a déjà annoncé que le prix des sièges sera majoré la saison prochaine. En surplus, les cotes d’écoute du télédiffuseur régional – Sun Sports – ont doublé cette année.

De leur côté, les Cavaliers, après avoir remporté plus de 60 matchs ces deux dernières saisons, n’en avaient gagné que huit en 45 sorties en 2010-2011.

Cette piètre performance a « obligé » le propriétaire Dan Gilbert à annoncer des baisses de prix pour la prochaine campagne.

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samedi 5 février 2011

Super Bowl – Un «festival de la pub» de plus de 200 M$


Les amateurs de sport ont hâte à dimanche pour voir à l’œuvre les deux meilleures équipes de la NFL – les Packers de Green Bay et les Steelers de Pittsburgh – se disputer le trophée Vince Lombardi, décerné au gagnant du Super Bowl. Pour d’autres, le résultat du match est secondaire parce qu’ils seront rivés à leur écran surtout pour voir les publicités originales que les annonceurs mettront en ondes pour la première fois.

«Deux personnes sur cinq disent regarder le match en raison de la publicité, confie Luc Dupont, professeur agrégé au Département de communication de l’Université d’Ottawa. Une personne sur trois parlera de la publicité au travail le lendemain et 30 % des téléspectateurs affirment essayer au moins un produit annoncé durant le match dans les semaines qui suivent.»

Ce n’est donc pas sans raison que des dizaines d’annonceurs choisissent cet événement pour le lancement et le dévoilement de campagnes publicitaires, d’autant plus que le zapping y est presque inexistant, ce qui est un exploit à l’ère de la multiplication des chaînes.

Lors des deux dernier Super Bowl, les plus grandes entreprises américaines ont dépensé 213 M$ (2009) et 205 M$ (2010), à une moyenne de 3 M$ par tranche de 30 secondes, pour obtenir le droit de présenter et de vanter leurs produits et services à ce large auditoire.

En dix ans, les réseaux américains (ABC, CBS, Fox et NBC) ont engrangé plus de 1,6 milliard de dollars, selon un relevé effectué par la firme d’analyse médiatique Kantar Media. De 2001 à 2010, le Super Bowl a été ponctué de plus de 850 messages publicitaires qui ont occupé 425 minutes de temps d’antenne (plus de sept heures!).

Les cinq plus gros annonceurs des dix dernières années ont investi près de 600 M$ en publicités pendant le dernier match de la saison, ce qui constitue 36 % des revenus totaux.

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samedi 22 janvier 2011

Une commandite controversée secoue une équipe de la NBA


Il y a le Air Canada Centre à Toronto, le Rogers Arena à Vancouver, le Staples Center à Los Angeles, le Coors Field à Denver, le AT&T Park à San Francisco, le FedEx Field à Washington et, plus près de nous, le Centre Bell et le Colisée Pepsi. Maintenant, faudra s’habituer à un nouveau nom d’amphithéâtre qui ne fait pas l’unanimité: le Power Balance Pavilion.

Les Kings de Sacramento, une des pires équipes de la NBA, ont fait ce mois-ci une annonce qui a surpris le monde de la commandite sportive…

Leurs dirigeants n’ont pas annoncé une association avec une compagnie aérienne, une boisson gazeuse ou un manufacturier automobile, comme c’est le cas la plupart du temps. Ils ont plutôt conclu une entente avec Power Balance, un bracelet de silicone endossé par plusieurs athlètes qui, selon ce qui est avancé sur son site Internet, accroîtrait l’équilibre, la force et la souplesse de ceux qui le portent…

Parmi ses «endosseurs», on retrouve Shaquille O’Neal (basket-ball), Teemu Selanne (hockey) et Rubens Barrichello (course automobile). Des adeptes du surf et du skateboard en sont aussi accros. Aucun d’entre eux n’aurait été payé pour en faire la promotion…

C’est la première fois que je vois une équipe sportive s’associer de manière aussi marquée à une entreprise dont les vertus de son principal produit n’ont pas été prouvées scientifiquement. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est même écrit noir sur blanc dans la section «FAQS» (questions fréquentes) de la version française de son site Web.

Power Balance a fait la manchette récemment en Australie où un organisme réglementaire a exigé le retrait de toute publicité sur son produit puisqu’elle n’a pu démontrer la réelle efficacité de ses bracelets dotés d’un hologramme.

Aux États-Unis, la Federal Trade Commission n’a pas encore pris de mesures contre l’entreprise, mais cette dernière fait face à de multiples poursuites de consommateurs pour «publicité mensongère».

L’entente, qui est valide jusqu’en 2016 et qui débutera le 1er mars prochain, rapporterait 1 million de dollars par an aux Kings, selon une information non confirmée. Ce qui est bien peu, si on compare aux 6,5 M$ et aux 5 M$ que les Mavericks de Dallas et les Rockets de Houston «soutirent» respectivement à American Airlines et à Toyota.

Les frères Joe et Gavin Maloof, propriétaires de la concession californienne, étaient à la recherche d’un nouveau partenaire depuis la fin du précédent contrat en septembre 2010 qui liait, moyennant une somme de 750 000 $ par an, les Kings à Arco, une chaîne de stations d’essence sous le contrôle de British Petroleum (BP).

Voilà des dirigeants qui n’ont pas peur du risque et de la controverse!

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samedi 15 janvier 2011

NFL – Les entraîneurs les mieux payés sont-ils les plus méritants?


Les dix entraîneurs en chef les mieux rémunérés de la NFL, qui gagnent plus de 5 M$ par année, méritent-ils ce que leur organisation a accepté de leur consentir? Pour la plupart d’entre eux, c’est une évidence…

Avant le début des séries éliminatoires, les dix hommes de football les mieux payés du circuit Goodell avaient compilé une fiche cumulative de 1020 gains et de 707 défaites, ce qui leur conférait un pourcentage victorieux de 0,591. Ils avaient aussi remporté 41 championnats de division et sept bagues du Super Bowl depuis le début des années 1990.

Qui détient le plus gros chèque de paie? Bill Belichick, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, qui reçoit 7,5 M$ annuellement.

Si Belichick est maintenant très à l’aise financièrement, sa carrière d’entraîneur dans la NFL n’avait cependant pas débuté sur les chapeaux de roue…

Après avoir aidé les Giants de New York à remporter une victoire au Super Bowl de 1991 à titre de coordonnateur défensif sous les ordres de Bill Parcells, Belichick est devenu par la suite l’entraîneur en chef des Browns de Cleveland. Après avoir compilé une fiche très ordinaire de 36-44 au cours des cinq années suivantes, il est retourné comme assistant de Parcells pendant quatre ans avec les Patriots et les Jets de New York.

Belichick a obtenu une deuxième chance dans un rôle d’entraîneur en chef en 2000 lorsque les Patriots ont congédié Pete Carroll. Jusque-là reconnu pour son génie au niveau défensif, sa longue route commune avec le «maître» Parcells a finalement porté fruit.

En 2007, après avoir compilé une fiche de 75-37 et remporté trois fois le Super Bowl, Belichick est passé à caisse! Il a signé une prolongation de contrat jusqu’en 2013 qui lui assure un salaire annuel moyen de plus de 7 M$.

Il n’a pas ajouté de championnat depuis la signature de cette entente bien qu’il ait compilé une fiche de 51-13 en quatre ans. Ses Patriots sont cependant en bonne position pour retourner au Super Bowl le mois prochain.

Parmi les autres entraîneurs du top 10, on retrouve Mike Shanahan (2e), des Redskins de Washington, qui a mérité deux Super Bowls à la barre des Broncos de Denver, Jeff Fisher (4e), des Titans de Tennessee, associé à cette équipe depuis des lunes, et Andy Reid (7e), des Eagles de Philadelphie, qui a compilé 188 victoires en 261 matchs depuis 1999.

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samedi 8 janvier 2011

NFL – Les salaires n’ont pas «explosé» en 2010


Sans plafond salarial cette saison, les équipes de la NFL ont résisté à la tentation de faire sauter la banque dans le traitement accordé aux joueurs. Avec un conflit de travail qui pointe à l’horizon, certaines formations ont même pris avantage d’un autre aspect un peu moins connu: l’élimination du plancher salarial.

La moyenne salariale de la ligue s’est accrue de 109 à 116M$ – tous les montants sont en dollars américains – de 2009 à 2010, selon les données transmises aux médias par l’Association des joueurs. Ce modeste 6% d’augmentation est le même enregistré de 2007 à 2008, alors que le plafond salarial était en place.

Cette saison, dix concessions possèdent une masse salariale de plus de 125M$, alors qu’elles n’étaient que trois au-dessus de cette barre en 2009. Douze équipes se trouvent sous les 110M$, le même nombre que la saison dernière.

Dix-neuf des 32 formations ont augmenté leur masse salariale entre 2009 et 2010.

Les Redskins de Washington comptent sur la plus élevée à 145M$. En 2009, cette «distinction» appartenait aux Giants de New York (138M$).

À l’opposé, les Panthers de la Caroline consacrent un peu moins de 77M$ à leur masse salariale. Les Chiefs de Kansas City occupaient la dernière place en 2009 (78M$).

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