samedi 22 janvier 2011

Une commandite controversée secoue une équipe de la NBA


Il y a le Air Canada Centre à Toronto, le Rogers Arena à Vancouver, le Staples Center à Los Angeles, le Coors Field à Denver, le AT&T Park à San Francisco, le FedEx Field à Washington et, plus près de nous, le Centre Bell et le Colisée Pepsi. Maintenant, faudra s’habituer à un nouveau nom d’amphithéâtre qui ne fait pas l’unanimité: le Power Balance Pavilion.

Les Kings de Sacramento, une des pires équipes de la NBA, ont fait ce mois-ci une annonce qui a surpris le monde de la commandite sportive…

Leurs dirigeants n’ont pas annoncé une association avec une compagnie aérienne, une boisson gazeuse ou un manufacturier automobile, comme c’est le cas la plupart du temps. Ils ont plutôt conclu une entente avec Power Balance, un bracelet de silicone endossé par plusieurs athlètes qui, selon ce qui est avancé sur son site Internet, accroîtrait l’équilibre, la force et la souplesse de ceux qui le portent…

Parmi ses «endosseurs», on retrouve Shaquille O’Neal (basket-ball), Teemu Selanne (hockey) et Rubens Barrichello (course automobile). Des adeptes du surf et du skateboard en sont aussi accros. Aucun d’entre eux n’aurait été payé pour en faire la promotion…

C’est la première fois que je vois une équipe sportive s’associer de manière aussi marquée à une entreprise dont les vertus de son principal produit n’ont pas été prouvées scientifiquement. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est même écrit noir sur blanc dans la section «FAQS» (questions fréquentes) de la version française de son site Web.

Power Balance a fait la manchette récemment en Australie où un organisme réglementaire a exigé le retrait de toute publicité sur son produit puisqu’elle n’a pu démontrer la réelle efficacité de ses bracelets dotés d’un hologramme.

Aux États-Unis, la Federal Trade Commission n’a pas encore pris de mesures contre l’entreprise, mais cette dernière fait face à de multiples poursuites de consommateurs pour «publicité mensongère».

L’entente, qui est valide jusqu’en 2016 et qui débutera le 1er mars prochain, rapporterait 1 million de dollars par an aux Kings, selon une information non confirmée. Ce qui est bien peu, si on compare aux 6,5 M$ et aux 5 M$ que les Mavericks de Dallas et les Rockets de Houston «soutirent» respectivement à American Airlines et à Toyota.

Les frères Joe et Gavin Maloof, propriétaires de la concession californienne, étaient à la recherche d’un nouveau partenaire depuis la fin du précédent contrat en septembre 2010 qui liait, moyennant une somme de 750 000 $ par an, les Kings à Arco, une chaîne de stations d’essence sous le contrôle de British Petroleum (BP).

Voilà des dirigeants qui n’ont pas peur du risque et de la controverse!

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samedi 15 janvier 2011

NFL – Les entraîneurs les mieux payés sont-ils les plus méritants?


Les dix entraîneurs en chef les mieux rémunérés de la NFL, qui gagnent plus de 5 M$ par année, méritent-ils ce que leur organisation a accepté de leur consentir? Pour la plupart d’entre eux, c’est une évidence…

Avant le début des séries éliminatoires, les dix hommes de football les mieux payés du circuit Goodell avaient compilé une fiche cumulative de 1020 gains et de 707 défaites, ce qui leur conférait un pourcentage victorieux de 0,591. Ils avaient aussi remporté 41 championnats de division et sept bagues du Super Bowl depuis le début des années 1990.

Qui détient le plus gros chèque de paie? Bill Belichick, des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, qui reçoit 7,5 M$ annuellement.

Si Belichick est maintenant très à l’aise financièrement, sa carrière d’entraîneur dans la NFL n’avait cependant pas débuté sur les chapeaux de roue…

Après avoir aidé les Giants de New York à remporter une victoire au Super Bowl de 1991 à titre de coordonnateur défensif sous les ordres de Bill Parcells, Belichick est devenu par la suite l’entraîneur en chef des Browns de Cleveland. Après avoir compilé une fiche très ordinaire de 36-44 au cours des cinq années suivantes, il est retourné comme assistant de Parcells pendant quatre ans avec les Patriots et les Jets de New York.

Belichick a obtenu une deuxième chance dans un rôle d’entraîneur en chef en 2000 lorsque les Patriots ont congédié Pete Carroll. Jusque-là reconnu pour son génie au niveau défensif, sa longue route commune avec le «maître» Parcells a finalement porté fruit.

En 2007, après avoir compilé une fiche de 75-37 et remporté trois fois le Super Bowl, Belichick est passé à caisse! Il a signé une prolongation de contrat jusqu’en 2013 qui lui assure un salaire annuel moyen de plus de 7 M$.

Il n’a pas ajouté de championnat depuis la signature de cette entente bien qu’il ait compilé une fiche de 51-13 en quatre ans. Ses Patriots sont cependant en bonne position pour retourner au Super Bowl le mois prochain.

Parmi les autres entraîneurs du top 10, on retrouve Mike Shanahan (2e), des Redskins de Washington, qui a mérité deux Super Bowls à la barre des Broncos de Denver, Jeff Fisher (4e), des Titans de Tennessee, associé à cette équipe depuis des lunes, et Andy Reid (7e), des Eagles de Philadelphie, qui a compilé 188 victoires en 261 matchs depuis 1999.

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samedi 8 janvier 2011

NFL – Les salaires n’ont pas «explosé» en 2010


Sans plafond salarial cette saison, les équipes de la NFL ont résisté à la tentation de faire sauter la banque dans le traitement accordé aux joueurs. Avec un conflit de travail qui pointe à l’horizon, certaines formations ont même pris avantage d’un autre aspect un peu moins connu: l’élimination du plancher salarial.

La moyenne salariale de la ligue s’est accrue de 109 à 116M$ – tous les montants sont en dollars américains – de 2009 à 2010, selon les données transmises aux médias par l’Association des joueurs. Ce modeste 6% d’augmentation est le même enregistré de 2007 à 2008, alors que le plafond salarial était en place.

Cette saison, dix concessions possèdent une masse salariale de plus de 125M$, alors qu’elles n’étaient que trois au-dessus de cette barre en 2009. Douze équipes se trouvent sous les 110M$, le même nombre que la saison dernière.

Dix-neuf des 32 formations ont augmenté leur masse salariale entre 2009 et 2010.

Les Redskins de Washington comptent sur la plus élevée à 145M$. En 2009, cette «distinction» appartenait aux Giants de New York (138M$).

À l’opposé, les Panthers de la Caroline consacrent un peu moins de 77M$ à leur masse salariale. Les Chiefs de Kansas City occupaient la dernière place en 2009 (78M$).

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