vendredi 31 décembre 2010

Sports et argent – Les événements qui ont marqué 2010


L’année 2010 a été fertile en rebondissements sur le plan sportif un peu partout sur la planète. Voici sept événements liés aux finances du sport qui ont marqué la dernière année – pas nécessairement par ordre d’importance…

1 - Tiger Woods ne l’a pas eu facile
Le retour de Tiger Woods après une pause engendrée par un «accident» d’auto et le dévoilement de ses infidélités maritales ne s’est pas déroulé comme le golfeur l’aurait souhaité. Pour la première fois de sa carrière, il n’a remporté aucun tournoi et perdu un important commanditaire, Gillette (Procter & Gamble), qui s’est ajouté à Gatorade, AT&T et Accenture qui l’avaient laissé tomber immédiatement après le «scandale». Les cotes d’écoute télévisées ont également souffert de la non-compétitivité de Tiger…

2 – Vancouver: des Jeux réussis… sans déficit
Les Jeux olympiques de Vancouver furent un grand succès sur le plan sportif… et ils ont aussi tiré leur épingle du jeu au niveau financier. À la mi-décembre, le COVAN a annoncé que le budget, qui était pourtant passé de 1,61 G$ à 1,86 G$ entre 2007 et 2010, s’était finalement équilibré entre les revenus et les dépenses. Pour y arriver, le comité organisateur a cependant dû compter sur une contribution «exceptionnelle» de plusieurs dizaines de millions de dollars de la part du Comité international olympique (CIO). Selon le COVAN, moins de 10% du budget a été pourvu par les contribuables canadiens…

3 – Retour de Québec dans la LNH: du sable dans l’engrenage
Sur un plan plus local, le projet de doter la ville de Québec d’un nouvel amphithéâtre multifonctionnel, qui serait un catalyseur pour le retour des Nordiques dans la Vieille capitale et une possible candidature olympique, a reçu une douche d’eau froide en fin d’année lorsque Stephen Harper a annoncé que le gouvernement fédéral n’y contribuerait pas. Le maire Régis Labeaume et Équipe Québec n’ont pas semblé trop préoccupés par ce revers qui a repoussé la date butoir (31 décembre) fixé pour compléter le montage financier. Il va sans dire que l’éventuel propriétaire de l’équipe devra briser sa tirelire s’il désire réellement que ce projet voie le jour. La LNH n’a cependant pas donné de signes encourageants ces derniers temps…

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mercredi 29 décembre 2010

La transformation d'un stade de football... en patinoire de la LNH !



Ce qu'il faut, joue et nuit, pour transformer un stade de football en patinoire de la LNH

Si la température est clémente (du froid!), les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh s'affronteront dimanche dans la Classique hivernale devant quelque 60 000 spectateurs au Heinz Field, le domicile habituel des Steelers de Pittsburgh (NFL)...

dimanche 26 décembre 2010

«Faites vos jeux» en toute fin de match


Que penseriez-vous si l’annonceur maison du Centre Bell ou le descripteur des matchs du Canadien à la télévision déclarait en fin de rencontre que les cinq dernières minutes de jeu sont une présentation du Casino de Montréal? Un coup de génie ou une promotion de mauvais goût?

En tout cas, les amateurs de sport de la région de New York sont les premiers à «subir» ce nouveau type de publicité depuis quelques semaines.

Foxwood Resort Casino vient de signer une entente pour devenir le commanditaire exclusif des cinq dernières minutes des matchs de hockey et de basket-ball disputés au Madison Square Garden et des parties locales des Knicks (NBA), des Rangers (LNH), du Liberty (WNBA), des Devils (LNH) et des Islanders (LNH) diffusées au réseau MSG.

Selon les parties impliquées, cette commandite appelée «Foxwood Final Five» serait la première initiative d’une société commerciale visant à «s’approprier» un moment spécifique d’un match de sport professionnel autant à l’aréna qu’à la télévision.

Cet accord est aussi le plus récent à intervenir entre un casino et une équipe sportive dont la clientèle est sensiblement la même, soit les hommes dans la trentaine ou la quarantaine qui dépensent passablement d’argent dans le «divertissement».

«Nos recherches ont démontré que leur clientèle et celle de nos arénas se ressemblent beaucoup, a indiqué au New York Times le président de MSG Sports, Scott O’Neil. Jusqu’à maintenant, on a vu des entractes «commanditées» par telle ou telle entreprise. Dans le cas de cette commandite, elle est activée lorsque les partisans sont les plus engagés dans un match.»

L’entente de cinq ans rapporterait environ 1M$ par année selon une personne au fait des négociations qui a requis l’anonymat.

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samedi 18 décembre 2010

Blue Jackets, Coyotes, Islanders, Stars et Thrashers en arrachent... aux guichets


Quelle équipe aboutira à Québec ou à Winnipeg? Bien que le commissaire Gary Bettman ne semble pas très chaud à l’idée de relocaliser des équipes, il devient de plus en plus évident que certains marchés ne sont pas ou ne sont plus en mesure de «faire vivre» une concession de la LNH.

L’assistance n’est pas le seul facteur à prendre en compte pour établir la santé financière d’une formation du circuit, mais elle est souvent le miroir de l’intérêt d’une communauté pour une propriété sportive.

Cela étant dit, il est toujours intéressant de jeter un coup d’œil sur ces statistiques… pour constater dans quels marchés le hockey est… «malade».

Pour les deux premiers mois de la saison 2010-2011, les plus grandes baisses d’assistance ont été enregistrées à Dallas (-15,3%), à Columbus (-15,0%), à Long Island (-13,7%) et à Atlanta (-12,7%).

En date du 30 novembre, les Islanders avaient attiré le moins de spectateurs en moyenne (10 773).

Malgré une augmentation de 11,2% aux guichets, les Coyotes de Phoenix détenaient la deuxième pire moyenne de la LNH (11 028). Et ce n’était guère mieux pour les Thrashers (11 915).

À l’opposé, les Predators de Nashville ont fait passer leur moyenne de 13 488 à 16 183 spectateurs par match (+20,0%).

Des hausses ont aussi été enregistrées aux domiciles des Kings de Los Angeles (+9,6%), des Hurricanes de la Caroline (+9,0%) et du Lightning de Tampa Bay (8,5%).

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samedi 11 décembre 2010

«La perfection au masculin», version Ovechkin


À ceux qui se demandaient pourquoi l’attaquant Alex Ovechkin était si bien rasé ces dernières semaines comparativement à l’image échevelée qu’il nous avait présentée durant ses cinq premières saisons dans la LNH, en voici l’explication fort simple.

Le numéro 8 des Capitals de Washington est devenu cette semaine le plus récent ambassadeur de la marque Gillette, qui exige évidemment de ses «messagers» une apparence… soignée.

L’annonce de ce partenariat d’affaires d’une durée de plusieurs années – les modalités financières n’ont pas été dévoilées – a été faite simultanément à Washington et à Moscou, où Gillette entend faire une percée commerciale. Rappelons que les prochains Jeux olympiques d’hiver auront lieu dans une ville russe (Sotchi) en 2014.

L’image de l’ailier gauche de 25 ans sera utilisée dans toutes les publicités et dans toutes les activités de marketing de cette marque vedette de Procter & Gamble (P&G), principalement en Russie et en Europe de l’Est. Il y fera la promotion des produits de la famille Gillette Fusion et d’une nouvelle série de produits destinés aux hommes ayant la peau sensible…

Deux publicités à la télévision, d’autres imprimées et en ligne ainsi que de l’affichage sur les lieux de vente mettant en vedette Ovechkin sont intégrés à la première campagne promotionnelle, qui s’est mise en branle il y a quelques jours.

Si les Capitals terminent dans les huit premières équipes de la conférence de l’Est, Ovechkin devra-t-il dire adieu à la «barbe des séries»?

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jeudi 2 décembre 2010

Un stade aussi «vert» que l’uniforme des Eagles


Qui aurait dit qu’un jour, un stade, souvent qualifié d’immense structure de béton et d’acier, pourrait se donner des allures d’infrastructure «verte»? Difficile d’associer stade et écologie, n’est-ce pas?

Les Eagles de Philadelphie tentent de confondre les sceptiques en annonçant leur intention de doter leur stade – le Lincoln Financial Field – d’éoliennes, de panneaux solaires et d’une usine de cogénération, ce qui en ferait, selon l’équipe de football, la première infrastructure sportive majeure du monde à se convertir à l’autoproduction d’énergie ren
ouvelable.

Le mot «convertir» est important dans cette affirmation, car d’autres stades érigés récemment ont intégré de belles caractéristiques écologiques dès leur conception (voir autre texte).

Cette concession de la NFL s’est associée à SolarBlue, une entreprise spécialisée basée en Floride, pour l’installation d’environ 80 éoliennes verticales de forme spirale sur la structure supérieure du stade, la fixation de 2500 panneaux photovoltaïques sur la façade du bâtiment, la construction d’une usine de cogénération (gaz naturel et biodiesel) ainsi que la mise en place d’un système de mesure et de transfert technologique permettant une exploitation optimale.

L’usine produira 70% de l’énergie totale tandis que les éoliennes et les pannea
ux solaires en engendreront chacun 15%.

Les éoliennes verticales devraient produire de l’électricité lorsque le vent atteindra seulement 10 km/h, ce qui est un avantage sur la version à trois palettes, qui exige plus de vélocité. Autre atout important, elles font moins de bruit.

Les transformations devraient être terminées à temps pour le début de la saison 2011.

SolarBlue investira plus de 30 M$ (tous les montants sont en dollars américains) pour implanter ce système qui générera au moins 8,6 mégawatts, plus que la pointe de 7 mégawatts nécessaire la journée d’un match. Ensuite, elle l’exploitera et l’entretiendra pendant une période de 20 ans, au cours de laquelle elle exigera un coût d’électricité annuel fixe qui augmentera selon une grille de tarifs prédéterminée. Les Eagles sont censés économiser 3 M$ par année (60 M$ sur 20 ans).

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À lire aussi : La course au stade le plus écolo

samedi 27 novembre 2010

Une image à rebâtir: Tiger n’est pas sorti du bois


Un an jour pour jour après avoir été impliqué dans un accident d’auto qui a mené aux révélations sur ses infidélités matrimoniales et à un divorce hautement médiatisé, Tiger Woods essaie de tourner la page. Pour y arriver, il doit évidemment améliorer son jeu, mais plus encore convaincre les consommateurs et les commanditaires de lui donner une deuxième chance…

«Aucun autre athlète n’a vu la cote de popularité, le niveau de confiance et l’attractivité descendre aussi bas, aussi rapidement», a commenté récemment Rick Horrow, spécialiste en marketing sportif et chargé de cours à la Harvard Law School.

«Il y a deux ans, le circuit de la PGA s’était ‘débrouillé’ tant bien que mal pendant l’absence de Woods en raison d’une blessure, a-t-il ajouté. Cette dernière année, ce n’était pas la vie sans Tiger, mais la vie avec un Tiger… négatif.»

Dans le plus récent Davie Brown Index, un classement utilisé par les clients corporatifs pour déterminer l’habileté des célébrités à influencer les consommateurs, Woods se retrouve au 2586e rang. Avant le scandale sexuel, il occupait la… 96e place, un rang qui le plaçait dans la même lignée que l’acteur Matt Damon et le crooner Frank Sinatra.

Son classement actuel le place dans la même catégorie que le roi des circuits Barry Bonds, qui a dû faire face à des accusations d’utilisation de produits dopants, et l’acteur Mel Gibson, dont les scandales ne se comptent plus…

Les succès répétés de Tiger Woods le faisaient vivre sur une autre planète. Le retour sur Terre s'avère douloureux.
Photo d'archives

Gagner quelques tournois pourrait aider Woods, qui a cédé son titre de joueur numéro un mondial cet automne, à regagner la confiance de consommateurs et l’intérêt de nouveaux partenaires d’affaires, croient plusieurs analystes.

Ces derniers sont cependant d’avis qu’il ne pourra jamais reconquérir le cœur de tous ses fans du passé qui en ont fait l’athlète le plus riche de la planète.

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samedi 20 novembre 2010

Commandite de bière: le baseball assoiffé de dollars supplémentaires


Les Giants de San Francisco ont beau avoir remporté la Série mondiale il y a quelques semaines déjà, mettant ainsi fin à la saison 2010, une partie de bras de fer inattendue se joue présentement entre Major League Baseball Properties (MLBP) et l’un de ses plus fidèles partenaires d’affaires.

Anheuser-Busch (A-B) vient en effet de déposer un recours en justice pour enjoindre le bras commercial de MLB à respecter le renouvellement d’une entente de commandite conclue le printemps dernier permettant à Budweiser de continuer à s’afficher comme la bière officielle du baseball majeur.

De son côté, les représentants de Bud Selig arguent que cette entente n’a jamais été officialisée et exigeraient plus d’argent pour sceller ce pacte en raison «d’un changement dans la dynamique du marché».

La brasserie américaine est liée au baseball majeur depuis plus de 30 ans. De plus, elle a été propriétaire des Cardinals de Saint Louis jusqu’en 1996 et détient toujours les droits d’appellation du stade de cette équipe (Busch Stadium).

A-B est aussi la bière officielle de 26 des 30 formations des deux ligues. Les seules exceptions? Miller commandite les Brewers de Milwaukee, qui disputent leurs parties au Miller Park, et les White Sox de Chicago. Les Rockies du Colorado, qui jouent au Coors Field, sont liés à Coors. La Brasserie Labatt, quant à elle, est associée aux Blue Jays de Toronto.

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jeudi 18 novembre 2010

La transformation d'un stade... en une seule nuit

New Meadowlands Stadium Change Over Time-Lapse from Ken Friberg and Daniel Life on Vimeo.


Comment le nouveau stade de Meadowlands passe du domicile des Giants à celui des Jets de New York en une seule nuit!

samedi 13 novembre 2010

La retraite: pas une sinécure pour les athlètes professionnels



Les athlètes professionnels font plus d’argent que jamais, mais une chose n’a pas changé au fil des années: ils ont encore une grande difficulté à faire une coupure avec le sport qui les a enrichis et rendus célèbres.

«Quand un joueur prend sa retraite, comment réussit-il à se trouver une autre passion?» a exposé Mark Napier, un ancien joueur du Canadien, lors d’une récente conférence sur l’après-carrière des athlètes présentée à Toronto.

L’ancien numéro 31 du Tricolore soutient que le plus gros problème auquel font face les joueurs retraités, dont la plupart ont moins de 40 ans, est l’indécision concernant ce qu’ils feront du reste de leur vie.

«Ce n’est pas un problème d’argent la plupart du temps, mais plutôt une question d’élargir ses horizons, ce qui est plus facile à dire qu’à faire», a-t-il ajouté dans une entrevue accordée au quotidien The Globe and Mail.

Napier, aujourd’hui directeur en chef de la NHL Alumni Association, un organisme indépendant offrant du «support» aux hockeyeurs retraités, souhaiterait que les joueurs soient obligés de se soumettre à un test pendant qu’ils sont encore actifs pour les aider à s’identifier de nouveaux champs d’intérêt.

Plus souvent qu’autrement, les joueurs ne veulent cependant rien savoir de planifier leur avenir… avant qu’ils soient forcés à la retraite par leur équipe!

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samedi 6 novembre 2010

La LNH compte huit propriétaires... milliardaires



Bien que la popularité du hockey ne soit pas aussi grande que celle des trois autres sports professionnels majeurs en Amérique du Nord – surtout aux États-Unis –, la LNH compte pas moins de huit milliardaires parmi ses propriétaires. Aucun n’est cependant lié à une concession canadienne.

Le circuit Bettman possède le même nombre de propriétaires milliardaires que le baseball majeur, ce qui est quand même surprenant. La NBA et la NFL sont mieux «nanties» avec 10 et 16 hommes d’affaires respectivement dont la fortune atteint les 13 chiffres (voir les tableaux à la fin du texte).

Le patron le plus riche de la LNH est Philip Anschutz, des Kings de Los Angeles, un magnat du sport et du divertissement qui est aussi copropriétaire des Lakers (NBA). Il possède également des parts dans sept autres équipes professionnelles.

La valeur de ses actifs dépasse 7G$ (tous les montants sont en dollars américains).

Anschutz, par le biais de son entreprise AEG, est aussi propriétaire de plusieurs amphithéâtres, entre autres le Sprint Center (Kansas City), le Staples Center (Los Angeles) et le complexe LA Live, dont la valeur est estimée à 2,5G$.

Des hôtels, des restaurants et des complexes cinématographiques font également partie de son parc immobilier.

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samedi 30 octobre 2010

Un match du Canadien – 475 $ par famille


















Après une année où le prix des billets était demeuré relativement stable, les équipes de la LNH ont décidé de se reprendre cette saison en «infligeant» une hausse moyenne de 4,4% aux amateurs de hockey d’Amérique du Nord. Ainsi, le prix moyen d’un billet s’établit à 54,25$ en 2010-2011.

En ce sens, la LNH suit les traces de deux autres ligues professionnelles qui ont profité de la «relative» reprise économique pour augmenter les prix exigés aux guichets en 2010. Pour le baseball majeur, c’était 1,5% en moyenne, et pour la NFL, 4,5%.

Au moment d’écrire ces lignes, les statistiques d’assistance du premier mois n’avaient pas été dévoilées, mais certains marchés semblaient «en arracher» aux tourniquets. Était-ce le bon moment pour gonfler la facture?

Le Canadien n’aurait pas modifié sa structure de prix malgré la belle tenue de l’équipe en séries éliminatoires, si l’on se fie aux données révélées par Team Marketing Report (TMR).

Cette firme spécialisée en marketing sportif indique qu’il en coûte 86,44$ (tous les montants sont en devises américaines) en moyenne pour assister à un match du Tricolore au Centre Bell, ce qui confère le deuxième rang à l’équipe montréalaise, derrière les Maple Leafs de Toronto (115,96$), qui n’ont pas eu non plus l’affront d’aller en chercher davantage dans les poches du consommateur.

Les Maple Leafs et le Canadien exigent déjà 120% et 60% de plus respectivement que la moyenne des 30 formations du circuit Bettman. Assez, c’est assez.

Les six équipes canadiennes se retrouvent d’ailleurs dans les 11 premières places à ce chapitre.

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samedi 23 octobre 2010

L'as lanceur Cliff Lee s’apprête à faire sonner la caisse


En aidant son équipe «de transition» à atteindre la Série mondiale pour la première fois de son histoire, Cliff Lee se positionne pour devenir le joueur le mieux payé du baseball majeur. Ainsi, il n’est pas faux d’avancer qu’il pourrait accumuler près de 200M$ d’ici six ans.

L’as artilleur a entrepris la saison avec les Mariners de Seattle et a touché cette année un salaire de 9M$ (tous les montants sont en devise américaine).

Il a été acquis par les Rangers tout juste avant la date limite des transactions pour ensuite aider cette équipe à remporter la course au championnat de la division Ouest de la Ligue américaine.

Le président et copropriétaire de l’équipe, Nolan Ryan, a eu l’air d’un génie parce que Lee a compilé trois victoires en autant de sorties dans le dernier droit de la saison tout en n’allouant que deux points en 24 manches et un seul but sur balles. Il a également réalisé 34 retraits au bâton.

En outre, ses sept gains en huit départs à vie en séries éliminatoires sont des statistiques impressionnantes, tout comme sa moyenne de points mérités de 1,26, qui le place au troisième rang de l’histoire au sein des lanceurs ayant obtenu au moins huit départs.

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mercredi 13 octobre 2010

Une étude confirme la surmédiatisation des joueurs du Canadien



Influence Communication a rendu publique aujourd'hui une analyse qui compare la médiatisation des joueurs du Canadien de Montréal à ceux des autres équipes.

L’analyse qui a porté sur l'attention médiatique accordée aux joueurs couvre l’ensemble du marché de l’Amérique du Nord pour la période du 1er janvier 2010 au 8 octobre 2010.

Au cours de la période analysée, Sidney Crosby a été le joueur le plus médiatisé en Amérique du Nord. Il est suivi par Jonathan Toews et Patrick Kane qui ont remporté la Coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago.

Jaroslav Halak, dont 98 % de la couverture provient de son séjour à Montréal, arrive au 4e rang. D’ailleurs, les joueurs du Canadien occupent 4 des 20 premières positions. Seuls les Blackhawks disposent d’autant de joueurs au sein du Top 20. Dans les 100 premières positions, on trouve 13 joueurs du Canadien.
Par ailleurs en faisant la somme du poids médias de l’ensemble de ses joueurs, le Canadien est l’équipe qui a été la plus médiatisée en 2010, devançant les champions de la Coupe Stanley, les Blackhawks de Chicago. À cet égard, les joueurs du Canadien de Montréal reçoivent en moyenne 63 % plus de couverture que leurs confrères des autres équipes.

Rappelons que la presse québécoise contribue pour 38,74% de tout ce qui a été publié et diffusé sur la LNH en Amérique du Nord depuis le 1er janvier dernier alors que la province ne compte pour l’instant qu’une seule équipe. Le fait de mettre en commun le travail de tous les médias américains et canadiens permet de donner une nouvelle perspective à la visibilité des différents joueurs.

Pour lire la suite du communiqué d'Influence Communication, cliquez ici.

Pour entendre une entrevue avec l'auteur de l'étude (Jean-François Dumas), cliquez ici.

Pour télécharger le rapport complet, cliquez ici.

samedi 9 octobre 2010

NFL – Le prix des billets continue de grimper


Malgré la récession et la possibilité d’un lock-out l’an prochain, le prix des billets pour assister aux matchs de la NFL a continué de croître cette saison; le coût moyen a augmenté de 4,5% en 2010-2011 pour atteindre 76,47$, d’après le sondage annuel réalisé par Team Marketing Report (TMR).

Les partisans de New York sont les plus touchés par des hausses. Avec l’ouverture d’un nouveau stade qu’ils partagent à Meadowlands (New Jersey), les Giants et les Jets ont augmenté leurs billets de 26% et 31,8% respectivement. En chiffres absolus, le prix moyen s’élève à 111,69$ pour les Giants et à 114,64$ pour les Jets – toutes les sommes sont en devises américaines.

Quinze des 32 formations du circuit Goodell n’ont pas imposé de majoration, optant pour un gel ou une réduction.

Même sans ajustement, les Patriots de la Nouvelle-Angleterre exigent encore le prix moyen le plus salé de la NFL à 117,84$.

Les Cowboys de Dallas, avec un prix moyen de 110,20$, occupent la quatrième place.

Ils sont toutefois bons premiers si l’on tient compte de toutes les dépenses entourant une «visite» au stade. Pour une famille de quatre – deux adultes et deux enfants –, il en coûte 617,80$ au pays de Jerry Jones, soit 20$ de plus qu’à New York, selon le Fan Cost Index (FCI).

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samedi 2 octobre 2010

Jonathan Toews, le nouvel ambassadeur de Bauer Hockey



Bauer Hockey agrandit sa famille de joueurs élites qui endossent ses produits en mettant sous contrat le capitaine des champions en titre de la coupe Stanley, Jonathan Toews.

Le joueur de centre des Blackhawks de Chicago, qui a apposé sa signature sur un contrat de cinq ans, portera exclusivement des équipements manufacturés par Bauer Hockey. Les modalités financières n’ont pas été dévoilées.

Toews travaillera en étroite collaboration avec l’équipe de développement de l’équipementier pour formuler des recommandations sur les améliorations à apporter aux nouveaux produits.

«J’ai chaussé des Bauer toute ma vie. Je suis donc heureux de m’associer officiellement à une entreprise qui est résolument le premier nom dans le hockey, a-t-il indiqué dans un communiqué.

En plus collaborer à l’élaboration de nouveaux produits, le récipiendaire du trophée Connie Smythe sera l’une des têtes d’affiche de la prochaine campagne de marketing du manufacturier canadien.

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samedi 25 septembre 2010

Les Penguins mettent leurs profits... sur la glace


Lorsque les Penguins de Pittsburgh accueilleront les Blue Jackets de Columbus samedi soir à l'occasion du deuxième match présenté dans le nouvel amphithéâtre bâti à un coin de rue de l’ancien Mellon Arena, la rencontre sera disputée devant plus de 18 000 amateurs et les revenus de billetterie s’élèveront à… 0$. Et aucun des deux chiffres ne déplaira au propriétaire de l’équipe, Mario Lemieux.

Dans ce qui semble être une activité promotionnelle sans précédent, l’organisation a littéralement «donné» toutes les places du Consol Energy Center, le nom accolé au nouveau domicile des Penguins. Un manque à gagner d’environ 1 M$ US.

On n’est pas près de voir cela à Montréal…

Où est l’attrape?

«Il n’y en a pas, a indiqué le président et chef de la direction de l’équipe, David Morehouse. Une partie de la récompense pour avoir mis en place cette initiative, c’est la sensation de bien-être qu’elle nous procure.»

Plus tôt cette année, les Penguins ont obtenu la première place pour ses «rapports» avec les amateurs (fans relations) lors d’un sondage effectué par ESPN Magazine auprès de la clientèle des 122 équipes de sport professionnel (MLB, NBA, NFL et NHL) en Amérique du Nord. Ses meilleures notes ont été accordées pour les bonnes relations avec ses partisans et l’accessibilité aux joueurs.

Les Penguins n’ont pas initié cette promotion parce qu’ils ont de la difficulté à vendre des billets! Ils ont disputé plus de 160 matchs à guichets fermés et possèdent une liste d’attente de 3800 noms pour la mainmise d’abonnements de saison.

Ce qui ne nuit pas à cette fidélité, c’est la sélection de plusieurs jeunes joueurs prometteurs dans les premières rondes du repêchage lorsque la concession n’en menait pas large… pour ensuite la transformer en une équipe gagnante de la coupe Stanley en 2009.

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samedi 18 septembre 2010

Que reste-t-il vraiment dans les poches du golfeur?


La prochaine fois que vous verrez les plus grandes vedettes du circuit de la PGA lors d’une ronde finale à la télévision, ne les considérez pas seulement comme des golfeurs professionnels. De nos jours, ces athlètes sont ni plus ni moins que des petites entreprises dotées d’employés qualifiés devant gérer leurs revenus et… leurs dépenses.

Le golf professionnel est aujourd’hui une entreprise très lucrative. Plus le golfeur a du succès, plus sa vie est compliquée. Parlez-en à Tiger Woods! (Ça, c’est une autre histoire…)

Un article publié dans un quotidien de Milwaukee en marge du Championnat des joueurs de la PGA, en août, a révélé des renseignements intéressants sur le nombre effarant de gens gravitant autour des golfeurs et le pourcentage des bourses qui restent dans leurs poches après avoir appliqué toutes les dépenses.

Ça prend tout d’abord un très bon comptable et un maître fiscaliste. Imaginez que le golfeur a empoché des revenus dans une vingtaine d’États américains et dans trois ou quatre pays (Canada, Royaume-Uni et Australie, par exemple)…

«Les golfeurs peuvent fonctionner différemment des athlètes réunis dans une équipe, raconte Don Hoffman, un comptable new-yorkais œuvrant auprès de sportifs professionnels. Ils peuvent se déclarer autant travailleurs autonomes que présidents d’une petite entreprise.»

La moyenne des bourses amassées jusqu’ici en 2010 atteint 922 139$ (tous les montants sont en dollars américains). Le meneur à ce chapitre est Matt Kuchar avec des gains totaux de 4,75M$.

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samedi 11 septembre 2010

NFL – La vente des abonnements en déclin


La vente des abonnements de saison a décliné de 5% dans la NFL et une baisse d’assistance généralisée de 1 à 2% est projetée en 2010, ce qui s’avérerait la moyenne la plus basse depuis 1998.

Ces données rendues publiques par les autorités de la ligue démontrent que l’économie n’est pas encore au beau fixe aux États-Unis et que les amateurs ont de plus en plus de possibilités de voir les matchs sans être obligés de se rendre chaque dimanche au stade.

«Les amateurs font face à beaucoup d’incertitudes, a souligné le commissaire de la NFL, Roger Goodell. Nous devons travailler plus fort et déployer plus de ressources pour convaincre les fans de s’engager dans une saison complète.»

Ce que Goodell a oublié de dire, c’est que malgré l’état de l’économie américaine, 18 des 32 équipes ont augmenté le prix de leurs billets cette année. Seulement huit formations l’avaient fait en 2009.

Par exemple, les Jets de New York, qui jouent dans un nouveau stade partagé avec les Giants, ont beaucoup de difficultés à vendre certaines catégories de billets. Vendredi, ils en avaient encore 1500 à écouler.

Ça ne va guère mieux à Tampa Bay où les téléspectateurs de cette région ne pourront pas voir le premier match des Buccaneers – ils affrontent les Browns de Cleveland – en vertu d’une règle de la NFL qui stipule que tous les billets doivent être vendus 72 heures avant l’affrontement pour qu’il puisse être vu localement.

Ce ne devrait pas être le seul black out cette saison. En 2009, la NFL a dû en imposer 22 (8,6% des matchs), le plus haut total en cinq ans et neuf de plus que la saison précédente.

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samedi 4 septembre 2010

NFL – Les équipes valent moins qu'avant


Pour la première fois depuis que la revue Forbes réalise cette compilation (1998), la valeur des concessions de la NFL est en baisse. Le recul n’est pas dramatique – 2% –, mais il démontre bien que même le circuit Goodell n’a pu échapper à la récente crise économique.

Le magazine américain a rendu public son classement annuel ces derniers jours et on constate que les équipes des plus gros marchés ont mieux «traversé la tempête» que les formations implantées dans les plus petits marchés.

L’évaluation moyenne des concessions de la NFL se chiffre maintenant à 1,02 milliard de dollars (tous les montants sont en devise américaine).

Aucune des 12 premières concessions n’a perdu plus de 3% de sa valeur. Les six dernières ont écopé d’une réduction variant entre 5 et 16%.

La NFL demeure malgré tout en meilleure situation financière que toute autre ligue.

Grâce au long contrat de télévision négocié avant la récession, la profitabilité de la NFL n’a jamais été aussi grande. En 2009, les droits payés par CBS, NBC, Fox et ESPN ont rapporté 1,3 M$ de plus pour atteindre 95,8 M$... par équipe.

«La NFL reste un produit très en demande et les investisseurs ne manquent pas, soutient Marc Ganis, président de SportsCorp, une firme de marketing sportif basée à Chicago. Les revenus ne sont pas un problème pour cette ligue; c’est la gestion de ses dépenses qui doit être revue.»

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samedi 28 août 2010

Bolt et Puma font la paire jusqu'en 2013


Bien qu’il soit ennuyé par une blessure qui le tiendra à l’écart des stades jusqu’à la fin de l’année, le sprinter Usain Bolt n’est pas en vacances pour autant. Le Jamaïcain vient de signer une prolongation de contrat avec l’équipementier Puma qui lui rapportera, selon différentes sources, de 15 à 30M$ US sur une période de trois ans (2011-2012-2013).

Le champion du monde et olympique des 100m et 200m est ainsi devenu le sprinter le mieux payé à l’extérieur des pistes d’athlétisme – côté commandites. Sa précédente entente lui valait «seulement» 1,5M$ US par année.

«Aucun chiffre n’est révélé, mais il s’agit de loin de la plus grosse somme jamais donnée à un représentant de l’athlétisme», peut-on lire dans le communiqué émis par Puma, numéro trois mondial dans son domaine après Nike et adidas.

Il a devancé à ce titre la perchiste russe Yelena Isinbayeva, double championne olympique et détentrice du record du monde (5,06m), associée à l’équipementier chinois Li-Ning (1,5M$ US par année).

Par cet accord, Bolt jouera un rôle important dans les programmes internationaux de marketing de la marque allemande jusqu’en 2013 et sera son porte-couleurs dans les campagnes publicitaires d’ici le plus attendu rendez-vous de 2012, les Jeux olympiques de Londres. Il prendra part également à deux championnats du monde d’athlétisme durant cette période.

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samedi 21 août 2010

Commandites — Les associations inusitées du CIO


Les récentes ententes signées par le Comité international olympique (CIO) démontrent hors de tout doute que l’industrie de la commandite sportive n’est pas encore au beau fixe. Quand le mouvement olympique accepte de s’associer à Dow Chemical ou refuse de remettre en cause son entente avec BP, il y a nécessairement quelque chose qui cloche…

Tout cela nous fait dire que le CIO a besoin d’argent – et vite – alors que l’économie mondiale fait du surplace et que les commanditaires se sauvent plus vite que le sprinter Usain Bolt.

«L’économie n’est pas encore rétablie à 100%, mais ce qui est certain, c’est que la grande crise est heureusement terminée, a commenté récemment le président Jacques Rogge. Le climat est beaucoup plus propice à la conclusion d’ententes de commandite.»

Dans le passé, le CIO avait pris soin de choisir ses partenaires, de s’associer à des entreprises reconnues sans histoires. Cette ère semble terminée. Ses dirigeants ont décidé d’offrir un accès aux célèbres anneaux olympiques à toute entreprise disposée à payer le prix – plusieurs millions de dollars.

Ces dernières semaines, le CIO et le Comité olympique américain (COA) ont annoncé la conclusion de plusieurs ententes – un signe attendu depuis longtemps du retour de l’argent pour la commandite sportive –, des partenariats qui, à première vue, ne semblent pas tout à fait naturels…

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samedi 14 août 2010

Des stades «techno» pour concurrencer les reportages télévisés


Avec la popularité de la télévision en haute définition et l’avènement de la télé en 3D, les équipes de sport professionnel ont de plus en plus de difficultés à attirer les amateurs dans les arénas ou les stades.

La solution?

Fournir aux détenteurs de billets de meilleures images ou plus de renseignements qu’ils en auraient eu à la maison…

Comment?

Les Giants et les Jets de New York, qui inaugureront lundi le nouveau stade de 1,6 G$ US qu’ils partagent à East Rutherford, au New Jersey, offriront aux amateurs des applications pour téléphones intelligents permettant d’accéder aux reprises, à des statistiques mises à jour et à des images en direct d’autres matchs de la NFL.

Cependant, ces applications ne fonctionneront qu’à l’intérieur du stade! Elles ne seront donc accessibles que par celui qui a acheté son billet.

Au fil des ans, d’autres fonctionnalités plus innovatrices les unes que les autres s’ajouteront.

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samedi 7 août 2010

Les misères de Tiger Woods ne l'ont pas appauvri


Tiger Woods n’a pas été l’ombre de lui-même – peut-être à l’exception du tournoi des Maîtres – depuis que ses relations extraconjugales ont été mises au jour à la fin de l’année dernière, mais il est quand même demeuré l’athlète le mieux rémunéré du monde, selon deux analyses rendues publiques la semaine dernière.

Pour la septième année consécutive, Woods occupe la première place de la liste des 50 athlètes américains les mieux payés en 2010 établie par le site Internet du populaire magazine Sports Illustrated (SI.com) même si ses revenus totaux ont chuté de 10% à 90,5 M$ (tous les montants sont en dollars américains). C’est aussi une réduction drastique de 40% comparativement aux 127,9 M$ qu’il avait engrangés en 2008.

Woods détient aussi le premier rang de la liste des athlètes les mieux rémunérés de la planète réalisée par Forbes avec des revenus annuels de 105 M$.

Cette baisse de 4,5% par rapport à l’année précédente s’explique par la perte de quelques commanditaires, dont Accenture et AT&T. C’est la neuvième année d’affilée que le golfeur émérite occupe la position de tête du palmarès établi par la revue économique.

L’enquête de SI.com révèle que les revenus de Woods se répartissent comme suit : 20,5 M$ en bourses et 70 M$ en commandites – il est encore soutenu solidement par des partenaires d’affaires comme Nike et Electronic Arts.

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samedi 24 juillet 2010

Derek Jeter, le meilleur ambassadeur du baseball


Derek Jeter est la figure du baseball majeur la plus susceptible d’être approchée par une entreprise commerciale pour vanter ses produits ou ses services. C’est du moins ce qui se dégage d’un sondage réalisé par le site SportsBusiness Daily auprès d’une cinquantaine d’experts en marketing sportif.

Jeter, qui a remporté la saison dernière son cinquième titre de champion du monde avec les Yankees de New York, a obtenu une impressionnante note – 80% des votes de première place.

Aucun autre joueur n’a reçu plus de trois votes pour le rang supérieur, une autre preuve que l’athlète de 36 ans demeure le plus «gros» nom du baseball majeur.

L’inclusion de l’arrêt-court sur 47 des 49 bulletins de vote est huit de plus que le deuxième joueur le plus attractif, Albert Pujols. Le frappeur de puissance des Cardinals de Saint Louis s’est retrouvé sur 39 bulletins et a reçu deux votes de première place.

Joe Mauer, des Twins du Minnesota, n’était pas très loin de Pujols au troisième rang, ce qui prouve la visibilité nationale accrue dont jouit maintenant le receveur. Juste derrière lui, on retrouve la phénoménale recrue Stephen Strasburg, le lanceur des Nationals de Washington, qui occupe la quatrième place après seulement huit semaines dans les ligues majeures. Strasburg a aussi reçu le deuxième plus grand nombre de votes de première place (3), une bonne indication que le baseball est prêt à appuyer une nouvelle étoile lorsque jeter aura pris sa retraite. Ryan Howard, des Phillies de Philadelphie, complète le Top 5.

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dimanche 18 juillet 2010

Les Yankees demeureront dans la famille Steinbrenner


Le nom Steinbrenner continuera d’être associé aux Yankees de New York malgré le décès, mardi, de son propriétaire majoritaire. Les héritiers de George Steinbrenner n’auraient pas l’intention de se départir de l’équipe ni du conglomérat dont la valeur est estimée à 3,4 milliards de dollars américains.

Une personne proche de la famille a indiqué au quotidien new-yorkais Newsday que les légataires (Hal, Hank et leurs deux sœurs) souhaitaient demeurer propriétaires de l’équipe même si les spéculations des dernières années laissaient entendre qu’ils pourraient être tentés de vendre à la mort du patriarche.

Le Bergen Record ajoute même que les membres de la famille envisagent de léguer un jour l’entreprise à leurs propres enfants «même si la tentation de vendre l’entreprise à un géant de Wall Street comme Goldman Sachs pourrait être forte».

Pour les héritiers, la mort de leur père n’aurait pu survenir à un meilleur moment — fiscalement parlant.

Une loi sur la réduction des impôts promulguée en 2001 par l’ancienne administration Bush fait en sorte qu’il n’y a pas d’impôt fédéral sur les successions de plus de 1 M$ aux États-Unis en 2010. L’an dernier, ce taux était de 45%. En 2011, il sera de 55%. Cette année? 0%.

La fortune de George Steinbrenner étant évaluée à 1,5 G$, ses enfants «sauveront» une somme approximative de 600 M$. Il y en a qui diront que «The Boss» a encore trouvé le moyen de faire de l’argent, même après son décès…

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samedi 10 juillet 2010

LeBron James enrichira le Heat


Le Heat de Miami a réalisé un coup fumant en s’appropriant les services du meilleur joueur de basket-ball de notre époque, LeBron James.

Comptant aussi sur l’excellent Dwyane Wade et sur un autre nouveau venu, Chris Bosh, cette formation du sud de la Floride est devenue un prétendant légitime au titre de la NBA et, ce qui n’est pas à dédaigner, une concession beaucoup plus attrayante pour d’éventuels partenaires d’affaires.

«L’arrivée de Lebron va gonfler les revenus de l’équipe et faire monter la valeur de la concession juste en dessous de celles des Lakers (Los Angeles) et des Knicks (New York)», a indiqué Rick Horrow, analyste en marketing sportif, au lendemain de l’annonce officielle.

Forbes
estime la valeur du Heat à 364 M$ (tous les montants sont en dollars américains). Dans la prochaine année, elle pourrait s’accroître de 30 à 60 M$.


«Si le Heat remportait le championnat de la ligue d’ici trois ans, sa valeur pourrait dépasser 500 M$ en 2013 pour se situer dans le Top 5 de la NBA», prédit Patrick Rishe, directeur de la firme Sportsimpacts.

En contrepartie, son départ de Cleveland devrait signifier une perte de valeur d’au moins 100 M$ pour les Cavaliers selon Forbes. Ce serait une perte estimée de 21% par rapport à la valeur actuelle de 476 M$.

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samedi 3 juillet 2010

La LNH a engrangé des revenus records de 2,7 milliards en 2009-2010


Bien que le nombre de billets vendus ait fondu de 2,5%, la LNH prévoit que ses revenus totaux atteindront 2,7 milliards de dollars pour la saison 2009-2010 – un record –, une cinquième hausse consécutive.

Cette projection, transmise aux propriétaires de la LNH lors de la récente réunion du Bureau des gouverneurs à Los Angeles, s’avère une augmentation de 3,1% par rapport à la saison précédente et une majoration de 28,6% depuis le lock-out de 2004-2005.

L’accroissement des ventes de commandites, la popularité de la Classique hivernale, la croissance du marché international ainsi que les bénéfices issus d’Internet et de NHL Network ont gonflé les revenus de la ligue entre 6 et 7% en 2009-2010.

La seule note discordante est la baisse d’assistance qui, en moyenne, se situe à 403 spectateurs par match.

«Presque tous les secteurs économiques de la ligue continuent de croître, ce qui est une bonne chose, a commenté Bill Daly, l’adjoint au commissaire, au SportsBusiness Journal. Le fait que cette performance financière survienne pendant une période de turbulence économique est un bon signe pour l’avenir.»

Pour la saison prochaine, la priorité de la ligue sera de générer des revenus additionnels provenant des droits de télévision, des parties préparatoires disputées en Irlande du Nord et en Russie ainsi que d’un deuxième match en plein air qui opposera le Canadien aux Flames, à Calgary, en février 2011.

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dimanche 27 juin 2010

F-1 – Renault mise sur un nouveau modèle d’affaires pour prospérer


Ferrari a beau être l’écurie la plus riche de la F-1 avec une valeur estimée à 1,05 milliard (tous les montants sont en dollars américains), elle n’a pas réussi à dégager de profits en 2009 – pas plus que les huit autres écuries encore présentes cette année. En 2010, un nouveau propriétaire très agressif souhaite renverser cette tendance en transformant les pertes en… profits.

Dans la dernière décennie, les équipes participant au Championnat du monde de formule 1 opéraient sous un seul modèle d’affaires: gagner à tout prix.

Résultat? Des déficits d’opération astronomiques que la plupart des écuries, propriétés de manufacturiers automobiles, plaçaient dans la colonne des dépenses de marketing, ce qui s’avérait le coût pour promouvoir une marque devant une audience mondiale.

Aujourd’hui, un nouveau joueur tente d’introduire une nouvelle formule au championnat de monoplaces le plus prestigieux de la planète.

«Dans le meilleur des scénarios, l’équipe fera ses frais à la fin de la présente saison. Au pire, la rentabilité se montrera le bout du nez au milieu de la saison prochaine», a mentionné Gérard Lopez dernièrement.

Selon Forbes, Renault a enregistré un déficit d’opération de 103 M$ en 2009, soit 44 M$ de plus que la moyenne des neuf écuries qui se sont affrontées la saison dernière et qui sont encore dans la course en 2010.

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samedi 19 juin 2010

Le geste de Thierry Henry: un coup de main à la France


Alors que les 32 meilleures nations de la planète s’affrontent dans la phase de groupes, plusieurs analystes se demandent combien vaut, en termes économiques, une place en Coupe du monde de soccer. Un «incident» comme la main de Thierry Henry, qui a permis à la France de se qualifier en battant l’Irlande l’automne dernier, permet cependant d’apporter des réponses plus claires.

Lorsque Henry s’est excusé publiquement pour sa conduite antisportive, il ne pouvait pas imaginer jusqu’à quel point son geste a porté un coup dur à l’économie irlandaise.

Selon des économistes, l’«absence» de l’Irlande en Afrique du Sud a signifié une perte d’environ 100 millions d’euros (127 M$ CA) pour ce pays. C’est beaucoup d’argent pour ce pays fortement affecté par la récente récession.

En contrepartie, le geste d’Henry a donné un coup de main inestimable à l’économie de la nation qualifiée, la France.

Les économistes s’entendent pour dire que la présence de cette équipe nationale en Afrique du Sud, même si elle risque de se terminer après trois parties, aura des retombées de plus d’un milliard d’euros (1,3 G$ CA) pour une nation de la taille de la France.

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samedi 12 juin 2010

Coupe du monde – La plus grande rivalité oppose Nike, adidas et… Puma


La compétition sera féroce ces prochaines semaines entre les cinq ou six équipes qui peuvent espérer logiquement remporter la Coupe du monde de soccer, mais cela est de la petite bière comparée à la rivalité commerciale qui oppose sur le même terrain les plus grands équipementiers de planète que sont Nike, adidas et Puma.

Le premier but gagnant – d’un point de vue marketing – a été marquée trois ans avant la compétition qui s’est mise en branle vendredi en Afrique du Sud alors que l’américaine Nike a fait l’acquisition la britannique Umbro, un manufacturier spécialisé dans l’équipement de soccer et associé de longue date à l’équipe nationale d’Angleterre.

En 2010, les forces en présence (lire le nombre d’ententes avec les équipes nationales) sont plus égales que jamais.

L’enjeu? Obtenir la plus large part d’un marché mondial de plusieurs centaines de millions de dollars dans la vente de répliques de chandails portés pendant la Coupe du monde et une loyauté des acheteurs lorsqu’ils auront à se procurer une nouvelle paire de souliers.

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samedi 5 juin 2010

Armando Galarraga a perdu bien plus qu'un match parfait


Le lanceur Armando Galarraga a été privé d’un match parfait cette semaine à la suite d’une bourde d’un officiel, une situation déplorée par la suite par à peu près tous les intervenants du baseball majeur. En plus d’une place importante dans l’histoire, Galarraga a perdu des occasions qui auraient pu engraisser… son portefeuille.

Le lanceur d’origine vénézuélienne, dont le salaire ne s’élève qu’à 400 000 $ (tous les montants sont en dollars américains) cette saison, aurait perdu entre 20 000 $ et 25 000 $ en gains potentiels pour la signature d’articles promotionnels «Perfect Game» au cours des six prochains mois.

Si Galarraga – il a une fiche à vie de 20-18 – ne s’avère finalement pas un bon lanceur, il aurait quand même été assuré d’engranger au moins 5000 $ par année pour des séances de signatures en vertu de son admission dans le club «Perfect Game». C’est environ 175 000 $ sur une période de 35 ans et quelque 200 000 $ au total selon Bobby Mintz, vice-président de Tri Star Productions, interrogé par CNBC.com.

Cette analyse ne tient pas compte des ententes de représentation commerciale qu’il aurait pu conclure dans les prochains mois, dont certaines auraient pu dépasser – en valeur – son salaire annuel!

Il aurait pu participer à des émissions de prestige aux États-Unis, à l’instar de Dallas Braden, des A’s d’Oakland, invité chez David Letterman après avoir réalisé un match parfait aux dépens des Rays de Tampa Bay le 9 mai dernier.

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mercredi 2 juin 2010

Une revue de presse sur les enjeux économiques de la Coupe du monde de soccer


Depuis quelques semaines, j'ai créé un micro-site où l'on retrouve des liens vers les meilleurs articles portant sur les enjeux économiques de la Coupe du monde de soccer qui se met en branle à la fin de la semaine prochaine en Afrique du Sud.

Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez accéder à cette revue de presse à l'adresse suivante: http://coupedumondedesoccer.blogspot.com/

Bonne lecture !

lundi 31 mai 2010

Super Bowl 2014 – Plus de retombées pour les propriétaires que pour New York?


La tenue du Super Bowl dans la région de New York ne devrait pas générer les retombées économiques généreuses promises par la NFL, mais elle devrait toutefois revigorer la valeur des droits d’appellation du nouveau stade utilisé par les Giants et les Jets.

Un avis partagé par plusieurs experts en marketing sportif interrogés par la presse après que les deux organisations new-yorkaises se furent vu accorder le droit de présenter le match de championnat du football américain en 2014, une première pour une ville «nordique».

En accordant ce privilège à la métropole américaine la semaine dernière, la NFL a souligné que les retombées économiques directes et indirectes s’élèveraient à 550 M$ (tous les montants sont en dollars américains) pour la région de New York, une évaluation beaucoup trop généreuse selon les spécialistes de la chose dont Rue Frontenac avait rapporté les arguments en février 2010.

Selon eux, une estimation autour de 150 M$ serait beaucoup plus appropriée en considérant que les chambres d’hôtel sont déjà occupées à 80% à New York, Super Bowl ou pas. En 2006, une ville comme Detroit avait bénéficié de meilleures retombées compte tenu que le taux d’occupation de l’hôtellerie avait fait un bond gigantesque la semaine précédant l’événement.

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samedi 29 mai 2010

La commandite d'Izod redonne du lustre à l'IRL


L’entente n’est vieille que de six mois, mais elle rapporte déjà des dividendes à l’Indy Racing League (IRL), la série dont la plus prestigieuse course sera disputée dimanche à Indianapolis. Car contrairement à d’autres commanditaires en titre, Izod «en donne plus qu’il en reçoit pour l’argent qu’elle y investit», ce qui s’avère la clé de son plan de marketing.

Les plus branchés dans la mode savent qu’Izod est une marque de vêtements très prisée de la même gamme que Lacoste et Polo Ralph Lauren, entre autres, et qu’elle est une filiale de la toute puissante multinationale Phillips-Van Heusen Corporation (PVH), dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 9 milliards de dollars.

Les plus assidus de la série IRL savent aussi qu’Izod est depuis 2009 le fournisseur officiel de vêtements (pour l’organisation, les pilotes et le public en général) et qu’il est devenu le commanditaire en titre au début de la saison 2010. Une entente de cinq ans évaluée entre 50 et 100 M$ selon différentes sources.

L’IRL, qui a «fusionné» avec la défunte série Champ Car en 2008, a réussi un grand coup en convainquant Izod de s’impliquer davantage. Mais le deal ne s’est pas conclu en criant ciseau…

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jeudi 27 mai 2010

mardi 25 mai 2010

Pour quelques millions de plus, les Cards «assurent» leur avenir


Matt Holliday a décroché un gros lot de 120 M$ avant la présente saison lorsqu’il signé un contrat de sept ans avec les Cardinals de Saint Louis, soit environ 15 M$ par année ou 15% de la masse salariale approximative de 100 M$ de l’équipe. C’est beaucoup d’argent, mais l’investissement des Cardinals ne s’arrête pas là…

Pour se prémunir contre une blessure qui pourrait mettre fin à sa saison ou, plus cruellement, à sa carrière, ce qui aurait pour effet de les priver de «son précieux coup de bâton», les Cardinals dépenseront environ 2 M$ supplémentaires au début de chacune des premières années de l’entente pour contracter une assurance.

Dans le baseball majeur, où les contrats sont complètement garantis, assurer les joueurs contre les blessures est un procédé largement répandu pour gérer efficacement les sommes astronomiques consenties de nos jours.

Bien que les risques de blessure soient moins grands qu’au football ou au hockey, les joueurs de baseball ont tendance à conclure de plus gros et de plus longs contrats que ceux de tout autre sport tout en disputant un plus grand nombre de matchs en une saison.

Le directeur général des Cardinals, John Mozeliak, souligne que la question des assurances fait maintenant partie de l’équation lorsque vient le temps de négocier un contrat avec un joueur d’impact.

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lundi 24 mai 2010

Produits dérivés – La NFL perd le match décisif en Cour suprême


La Ligue nationale de football (NFL) n’est pas une entité à part entière, mais plutôt un regroupement de 32 équipes lorsqu’il est question de la vente de produits dérivés.

C’est ce qu’a indiqué lundi la Cour suprême des États-Unis dans un jugement très attendu qui aura une incidence significative sur toutes les ligues de sport professionnel.

Cette décision rendue à l’unanimité (9-0) renverse un précédent jugement imposé par une cour inférieure en regard de la loi antitrust américaine, qui s’avère la trame de fond d’une poursuite intentée en 2004 contre la NFL et Reebok par le manufacturier American Needle.

Le litige remonte à l’année 2000 lorsque la NFL a conclu une entente avec Reebok International, aujourd’hui une filiale d’Adidas AG, pour en faire son fournisseur exclusif de produits dérivés sous licence.

La NFL avait alors convenu que cet accord de 10 ans évalué à 250 M$ US générerait plus d’argent que les pactes intervenus précédemment avec American Needle ou d’autres fournisseurs.

Dans sa poursuite, American Needle prétend que cette entente viole la loi antitrust américaine en permettant à la ligue d’écarter toute compétition et d’augmenter par la même occasion le prix des articles promotionnels.

La décision de la Cour suprême a pour effet de permettre à Americain Needle d’aller de l’avant avec sa poursuite.

Pour mieux comprendre les enjeux de cette décision, je vous invite à lire une de mes chroniques mises en ligne en janvier dernier sur le site Ruefrontenac.com :

Une exemption à la loi antitrust donnerait une toute-puissance à la NFL

samedi 22 mai 2010

Rafael Nadel portera une montre d'un demi-million à Roland-Garros


Rafael Nadal portera une montre évaluée à 535 000 $ US pendant ses matchs dès cette semaine, à la suite d’une entente de commandite conclue avec le manufacturier de montres suisses de luxe Richard Mille.

Alors que la plupart des joueurs sous contrat avec un fabricant de montres ne les portent qu’après leurs parties, le no 2 mondial a participé à la conception d’un modèle ultraléger qu’il pourra «montrer» à la planète entière pendant ses matchs, en commençant par ceux qui seront disputés aux Internationaux de tennis de France.

Cette montre, fabriquée à l’aide d’une technologie aérospatiale, ne pèse que 20 grammes (bracelet compris).

Nadal, un droitier naturel qui joue de la gauche, portera la montre à son poignet droit durant les matchs et du côté gauche lorsqu’il s’éloignera du court.

Seulement 50 unités de ce modèle seront mises en vente.

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vendredi 21 mai 2010

Publicité de la LNH : «Et si le numéro 13 était malchanceux?»




Une deuxième publicité de la LNH mettant en vedette Mike Cammalleri...

lundi 17 mai 2010

La ville sportive américaine la plus «pitoyable»? Seattle!


Montréal vit au rythme du Canadien par les temps qui courent, une formation qui ne nous a pas donné beaucoup d’occasions de rêver à un nouveau défilé depuis la dernière conquête de la coupe Stanley en 1993. Cependant, la disette du Canadien en séries éliminatoires n’a rien à voir avec ce que font vivre d’autres équipes professionnelles à leur ville.

Le scénario est fort différent à Seattle, une autre belle ville de la côte ouest américaine, où les Mariners (MLB) n’ont pas accédé aux séries depuis 2001 et où les Seahawks (NFL) ont compilé une fiche de 9-23 au cours des deux dernières années, une glissade vertigineuse après cinq saisons consécutives de participations aux séries qui n’avaient cependant pas permis de remporter le Super Bowl.

Ces deux concessions, apparues en l’espace d’un an au milieu des années 1970, sont toujours à la recherche d’un premier titre même si elles ont participé aux séries 14 fois au total.

En 109 saisons combinées, les formations de sport professionnel de Seattle n’ont remporté qu’un seul titre. La concession responsable de ce championnat unique il y a maintenant 31 ans, les Supersonics (NBA), a été déménagée à Oklahoma City en 2008, ses propriétaires étant attirés par un meilleur bail de location (aréna).

Il n’en fallait pas plus pour que la revue Forbes lui décerne, pour une deuxième année consécutive, le titre de ville américaine la plus «pitoyable» (miserable en anglais).

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samedi 15 mai 2010

LeBron James n’a pas besoin de New York pour prospérer et… gagner


LeBron James est-il une «marque» si forte qu’il pourrait devenir le prochain sportif à atteindre le cap du milliard de dollars en revenus même s’il n’a pas encore réussi à remporter un championnat?

La question se pose quelques jours après l’élimination des Cavaliers de Cleveland aux mains des Celtics de Boston, ce qui a signifié un nouvel échec dans sa tentative de mener son équipe aux plus grands honneurs de la NBA.

James deviendra joueur autonome sans restriction après le 1er juillet.

Les rumeurs les plus folles ont couru cette saison à l’effet que le numéro 23 pourrait être tenté de se joindre aux Knicks de New York… pour se donner de meilleures chances de remporter un championnat et pour se rapprocher du buzz médiatique de la métropole américaine.

Cependant, des experts en marketing sportif croient que les Knicks ont beaucoup plus besoin de James que ce dernier a besoin de New York.

Les Knicks, contrairement aux Yankees, ne peuvent pas l’attirer au Madison Square Garden en le payant davantage que les autres équipes du circuit en raison du plafond salarial. James n’en tirerait aucun avantage financier; il est déjà l’athlète possédant les plus lucratifs contrats de représentation commerciale dans toute la NBA.

«Il ne peut faire autrement que de continuer à prospérer, qu’il demeure ou non à Cleveland, a déclaré à Bloomberg Doug Shabelman, président de Burns Entertainment & Sports Marketing. Avec une économie de plus en plus globale ainsi que la portée de la télévision et d’Internet, la différence n’est plus aussi prononcée qu’auparavant.»

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jeudi 13 mai 2010

RDS a battu son record d'auditoire avec 2,4 millions de téléspectateurs


RDS a enregistré hier soir l'auditoire le plus important de son histoire avec le septième et dernier match de la série opposant le Canadien aux Penguins de Pittsburgh.

Pendant tout près de trois heures, 2 417 000 téléspectateurs étaient rivés à leur écran, nous apprend RDS dans un communiqué émis il y a quelques minutes (16h45).

Le record précédent, recensé lors du match numéro 5 de la série Montréal-Philadelphie, en 2008, était de 2 174 000 téléspectateurs.

Avec une pointe de 3 459 000 téléspectateurs, la soirée d'hier s'inscrit à nouveau dans l'histoire éclipsant celle de 3 129 000 enregistrée durant le match ultime de la série Montréal-Boston, toujours en 2008.

Plus de 21 000 fans, rappelons-le, étaient au Centre Bell pour regarder l'émission de RDS en direct. Au même moment, avec plus de 2,4 millions de téléspectateurs, le canal spécialisé a «rempli» l'équivalent de 114 Centre Bell à pleine capacité pour toute la durée du match.

En portant à 14 le nombre de matchs millionnaires consécutifs en séries, RDS a battu la marque de 13 établie lundi dernier...

Pour voir les chiffres en détail, cliquez ici.

Incident Woods-Nordegren: un voisin prétend détenir de nouveaux faits


Ça se passe comment la vie dans le même voisinage de Tiger Woods? Que s’est-il réellement passé cette nuit-là, quand le golfeur le plus célèbre au monde est rentré avec sa voiture dans l’arbre de son voisin?

Pour une certaine somme d'argent, un voisin de Woods offre de nous raconter, dans deux vidéos BehindTheGates «payer pour voir» (c'est de même que c'est écrit dans le communiqué de presse francophone), l'histoire «véridique» de l'incident survenu avec sa future ex-épouse Elin Nordegren (le divorce est prononcé ici) le 27 novembre dernier.

«Je voudrais mettre les choses au clair et dire aussi comment Tiger s’est comporté avec ses voisins au fil des années», soutient
Jerome Adams Jr. dans le communiqué.

Serait-ce un autre règlement de compte?

Je ne peux pour l'instant vous dire si le gars est crédible ou si ce qu'il raconte dans ses vidéos est vrai.

J'ai fait une recherche dans Google à 10h30 pour constater ce qu'on en disait ailleurs, mais je n'ai trouvé aucun résultat satisfaisant.

C'est possible, car le voisin dit avoir gardé le silence complet depuis l'incident et décidé de rendre public ce qu'il savait par le biais d'un nouveau site Internet payant, qu'il a fait connaître aujourd'hui seulement par le biais d'un communiqué de presse traduit en six langues (français, italien, espagnol, portuguais, allemand et... chinois).

Je n'ai pas acheté son forfait (3,99 $ pour la première vidéo, mais aucun prix affiché pour la deuxième). À première vue, le mécanisme d'achat semble compliqué. Sur le site Internet, on peut voir gratuitement une courte vidéo qui est sensée nous mettre «l'eau à la bouche».

Selon Adams, une partie du produit de chaque téléchargement (non dévoilée) sera donnée aux organismes qui soignent les personnes atteintes de démence et de la maladie d'Alzheimer.

Personnellement, ça ne m'intéresse pas. Si j'ai décidé de vous informer de l'existence de ce site Internet, ce n'est surtout pas pour en faire la promotion. C'est plutôt pour vous rappeler que des gens sont prêts à tout pour faire de l'argent avec cette histoire.

Anyway, si quelqu'un est plus curieux que moi, il pourra nous faire part de ce qu'il en pense dans la boîte «commentaires»...

Pour lire le communiqué de presse (en français) émis ce matin, cliquez ici.

Pour accéder au site Internet, cliquez ici.

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