vendredi 31 décembre 2010

Sports et argent – Les événements qui ont marqué 2010


L’année 2010 a été fertile en rebondissements sur le plan sportif un peu partout sur la planète. Voici sept événements liés aux finances du sport qui ont marqué la dernière année – pas nécessairement par ordre d’importance…

1 - Tiger Woods ne l’a pas eu facile
Le retour de Tiger Woods après une pause engendrée par un «accident» d’auto et le dévoilement de ses infidélités maritales ne s’est pas déroulé comme le golfeur l’aurait souhaité. Pour la première fois de sa carrière, il n’a remporté aucun tournoi et perdu un important commanditaire, Gillette (Procter & Gamble), qui s’est ajouté à Gatorade, AT&T et Accenture qui l’avaient laissé tomber immédiatement après le «scandale». Les cotes d’écoute télévisées ont également souffert de la non-compétitivité de Tiger…

2 – Vancouver: des Jeux réussis… sans déficit
Les Jeux olympiques de Vancouver furent un grand succès sur le plan sportif… et ils ont aussi tiré leur épingle du jeu au niveau financier. À la mi-décembre, le COVAN a annoncé que le budget, qui était pourtant passé de 1,61 G$ à 1,86 G$ entre 2007 et 2010, s’était finalement équilibré entre les revenus et les dépenses. Pour y arriver, le comité organisateur a cependant dû compter sur une contribution «exceptionnelle» de plusieurs dizaines de millions de dollars de la part du Comité international olympique (CIO). Selon le COVAN, moins de 10% du budget a été pourvu par les contribuables canadiens…

3 – Retour de Québec dans la LNH: du sable dans l’engrenage
Sur un plan plus local, le projet de doter la ville de Québec d’un nouvel amphithéâtre multifonctionnel, qui serait un catalyseur pour le retour des Nordiques dans la Vieille capitale et une possible candidature olympique, a reçu une douche d’eau froide en fin d’année lorsque Stephen Harper a annoncé que le gouvernement fédéral n’y contribuerait pas. Le maire Régis Labeaume et Équipe Québec n’ont pas semblé trop préoccupés par ce revers qui a repoussé la date butoir (31 décembre) fixé pour compléter le montage financier. Il va sans dire que l’éventuel propriétaire de l’équipe devra briser sa tirelire s’il désire réellement que ce projet voie le jour. La LNH n’a cependant pas donné de signes encourageants ces derniers temps…

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mercredi 29 décembre 2010

La transformation d'un stade de football... en patinoire de la LNH !



Ce qu'il faut, joue et nuit, pour transformer un stade de football en patinoire de la LNH

Si la température est clémente (du froid!), les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh s'affronteront dimanche dans la Classique hivernale devant quelque 60 000 spectateurs au Heinz Field, le domicile habituel des Steelers de Pittsburgh (NFL)...

dimanche 26 décembre 2010

«Faites vos jeux» en toute fin de match


Que penseriez-vous si l’annonceur maison du Centre Bell ou le descripteur des matchs du Canadien à la télévision déclarait en fin de rencontre que les cinq dernières minutes de jeu sont une présentation du Casino de Montréal? Un coup de génie ou une promotion de mauvais goût?

En tout cas, les amateurs de sport de la région de New York sont les premiers à «subir» ce nouveau type de publicité depuis quelques semaines.

Foxwood Resort Casino vient de signer une entente pour devenir le commanditaire exclusif des cinq dernières minutes des matchs de hockey et de basket-ball disputés au Madison Square Garden et des parties locales des Knicks (NBA), des Rangers (LNH), du Liberty (WNBA), des Devils (LNH) et des Islanders (LNH) diffusées au réseau MSG.

Selon les parties impliquées, cette commandite appelée «Foxwood Final Five» serait la première initiative d’une société commerciale visant à «s’approprier» un moment spécifique d’un match de sport professionnel autant à l’aréna qu’à la télévision.

Cet accord est aussi le plus récent à intervenir entre un casino et une équipe sportive dont la clientèle est sensiblement la même, soit les hommes dans la trentaine ou la quarantaine qui dépensent passablement d’argent dans le «divertissement».

«Nos recherches ont démontré que leur clientèle et celle de nos arénas se ressemblent beaucoup, a indiqué au New York Times le président de MSG Sports, Scott O’Neil. Jusqu’à maintenant, on a vu des entractes «commanditées» par telle ou telle entreprise. Dans le cas de cette commandite, elle est activée lorsque les partisans sont les plus engagés dans un match.»

L’entente de cinq ans rapporterait environ 1M$ par année selon une personne au fait des négociations qui a requis l’anonymat.

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samedi 18 décembre 2010

Blue Jackets, Coyotes, Islanders, Stars et Thrashers en arrachent... aux guichets


Quelle équipe aboutira à Québec ou à Winnipeg? Bien que le commissaire Gary Bettman ne semble pas très chaud à l’idée de relocaliser des équipes, il devient de plus en plus évident que certains marchés ne sont pas ou ne sont plus en mesure de «faire vivre» une concession de la LNH.

L’assistance n’est pas le seul facteur à prendre en compte pour établir la santé financière d’une formation du circuit, mais elle est souvent le miroir de l’intérêt d’une communauté pour une propriété sportive.

Cela étant dit, il est toujours intéressant de jeter un coup d’œil sur ces statistiques… pour constater dans quels marchés le hockey est… «malade».

Pour les deux premiers mois de la saison 2010-2011, les plus grandes baisses d’assistance ont été enregistrées à Dallas (-15,3%), à Columbus (-15,0%), à Long Island (-13,7%) et à Atlanta (-12,7%).

En date du 30 novembre, les Islanders avaient attiré le moins de spectateurs en moyenne (10 773).

Malgré une augmentation de 11,2% aux guichets, les Coyotes de Phoenix détenaient la deuxième pire moyenne de la LNH (11 028). Et ce n’était guère mieux pour les Thrashers (11 915).

À l’opposé, les Predators de Nashville ont fait passer leur moyenne de 13 488 à 16 183 spectateurs par match (+20,0%).

Des hausses ont aussi été enregistrées aux domiciles des Kings de Los Angeles (+9,6%), des Hurricanes de la Caroline (+9,0%) et du Lightning de Tampa Bay (8,5%).

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samedi 11 décembre 2010

«La perfection au masculin», version Ovechkin


À ceux qui se demandaient pourquoi l’attaquant Alex Ovechkin était si bien rasé ces dernières semaines comparativement à l’image échevelée qu’il nous avait présentée durant ses cinq premières saisons dans la LNH, en voici l’explication fort simple.

Le numéro 8 des Capitals de Washington est devenu cette semaine le plus récent ambassadeur de la marque Gillette, qui exige évidemment de ses «messagers» une apparence… soignée.

L’annonce de ce partenariat d’affaires d’une durée de plusieurs années – les modalités financières n’ont pas été dévoilées – a été faite simultanément à Washington et à Moscou, où Gillette entend faire une percée commerciale. Rappelons que les prochains Jeux olympiques d’hiver auront lieu dans une ville russe (Sotchi) en 2014.

L’image de l’ailier gauche de 25 ans sera utilisée dans toutes les publicités et dans toutes les activités de marketing de cette marque vedette de Procter & Gamble (P&G), principalement en Russie et en Europe de l’Est. Il y fera la promotion des produits de la famille Gillette Fusion et d’une nouvelle série de produits destinés aux hommes ayant la peau sensible…

Deux publicités à la télévision, d’autres imprimées et en ligne ainsi que de l’affichage sur les lieux de vente mettant en vedette Ovechkin sont intégrés à la première campagne promotionnelle, qui s’est mise en branle il y a quelques jours.

Si les Capitals terminent dans les huit premières équipes de la conférence de l’Est, Ovechkin devra-t-il dire adieu à la «barbe des séries»?

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jeudi 2 décembre 2010

Un stade aussi «vert» que l’uniforme des Eagles


Qui aurait dit qu’un jour, un stade, souvent qualifié d’immense structure de béton et d’acier, pourrait se donner des allures d’infrastructure «verte»? Difficile d’associer stade et écologie, n’est-ce pas?

Les Eagles de Philadelphie tentent de confondre les sceptiques en annonçant leur intention de doter leur stade – le Lincoln Financial Field – d’éoliennes, de panneaux solaires et d’une usine de cogénération, ce qui en ferait, selon l’équipe de football, la première infrastructure sportive majeure du monde à se convertir à l’autoproduction d’énergie ren
ouvelable.

Le mot «convertir» est important dans cette affirmation, car d’autres stades érigés récemment ont intégré de belles caractéristiques écologiques dès leur conception (voir autre texte).

Cette concession de la NFL s’est associée à SolarBlue, une entreprise spécialisée basée en Floride, pour l’installation d’environ 80 éoliennes verticales de forme spirale sur la structure supérieure du stade, la fixation de 2500 panneaux photovoltaïques sur la façade du bâtiment, la construction d’une usine de cogénération (gaz naturel et biodiesel) ainsi que la mise en place d’un système de mesure et de transfert technologique permettant une exploitation optimale.

L’usine produira 70% de l’énergie totale tandis que les éoliennes et les pannea
ux solaires en engendreront chacun 15%.

Les éoliennes verticales devraient produire de l’électricité lorsque le vent atteindra seulement 10 km/h, ce qui est un avantage sur la version à trois palettes, qui exige plus de vélocité. Autre atout important, elles font moins de bruit.

Les transformations devraient être terminées à temps pour le début de la saison 2011.

SolarBlue investira plus de 30 M$ (tous les montants sont en dollars américains) pour implanter ce système qui générera au moins 8,6 mégawatts, plus que la pointe de 7 mégawatts nécessaire la journée d’un match. Ensuite, elle l’exploitera et l’entretiendra pendant une période de 20 ans, au cours de laquelle elle exigera un coût d’électricité annuel fixe qui augmentera selon une grille de tarifs prédéterminée. Les Eagles sont censés économiser 3 M$ par année (60 M$ sur 20 ans).

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À lire aussi : La course au stade le plus écolo

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