lundi 21 décembre 2009

Vancouver 2010 «victime» d'une première guérilla de marketing


Le Comité organisateur des Jeux olympiques de Vancouver (COVAN) est aux prises avec un premier cas de guérilla de marketing alors qu’une entreprise locale tente de profiter de la visibilité offerte par l’événement – sans posséder le titre de commanditaire officiel – pour mousser ses ventes.

Reconnue pour ses coups d’éclat publicitaires, Lululemon Athletica a lancé lundi dernier une nouvelle gamme de vêtements hivernale dotée d’un nom suggérant que l’entreprise n’est pas liée aux Jeux seulement que par la géographie…

Pour éviter toute poursuite, cette nouvelle gamme porte un nom que seul un avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle peut apprécier… Les tuques, survêtements avec capuchon et t-shirts, aux couleurs du Canada, des États-Unis, de l’Allemagne et de la Suède, font partie d’une collection spécialement offerte pour le «Cool Sporting Event That Takes Place in British Columbia Between 2009 & 2011 Edition» (traduction libre: pour «l’événement sportif branché tenu en Colombie-Britannique entre 2009 et 2011»).

De cette façon, Lululemon a contourné la Loi sur les marques olympiques et paralympiques (C-47), promulguée en 2007 par le gouvernement fédéral, qui donnait au Comité olympique du Canada (COC) la juridiction exclusive sur les mots et les marques de commerce associés normalement aux Olympiques, mais aussi, dans certaines circonstances, sur des termes génériques comme «jeux» et «année 2010» et les références à Vancouver, à Whistler et même à l’hiver.

Pour lire la suite et mieux comprendre le phénomène de guérilla de marketing, je vous invite à consulter ma chronique publiée sur le site Ruefrontenac.com. Pour la lire, cliquez ici.

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