jeudi 15 octobre 2009

Après le Canadien, Gillett s'apprête à se départir du FC Liverpool


Après avoir conclu la vente du Canadien de Montréal à un groupe d’actionnaires mené par la famille Molson – le quotidien La Presse nous apprend ce matin que la transaction a été finalisée vendredi dernier –, l'Américain George Gillett s'apprête vraisemblablement à céder sa part de 50% dans le FC Liverpool à une famille royale du Moyen-Orient.

Je vous avais rapporté le début de négociations en ce sens dans une chronique publiée
dans le site Ruefrontenac.com (Gillett n'a pas fini sa vente de feu) à la fin du mois de septembre.

Hier, le prince saoudien Fayçal Ben Fahd Ben Addullah a indiqué que les négociations en vue d'acquérir «une grande partie du capital» du mythique club de soccer anglais de la Premier League approchaient d'une conclusion. «Nous avons eu plusieurs réunions et nous devrions atteindre la phase finale dans les prochains jours», a déclaré le prince à l'AFP.

Selon les dernières estimations de Forbes, cette concession est évaluée à un peu plus de 1 milliard de dollars américains.

Gillett est à Ryad depuis mardi soir pour discuter avec Fayçal d'un projet de création d'académies de soccer parrainées par Liverpool, mais les deux parties ont admis négocier une prise de participation du prince saoudien dans le club. Elle se ferait par le biais de sa firme d'investissement sportif F6.

Cependant, un grand irritant se pose dans le portrait: la dette élevée de l'équipe.

«Avant tout investissement du prince Fayçal, la dette doit être à un niveau gérable. Le niveau actuel est élevé, avait déclaré son porte-parole au début du mois. Il ne faut pas le considérer comme quelqu'un qui va nettoyer les comptes. C'est à Gillett de gérer ça.»

Liverpool traverse une période financière «délicate» et a dû renégocier sa dette l'été dernier sous la pression des banques.

Il est de notoriété publique que Gillett et Tom Hicks, l'autre actionnaire américain, entretiennent des relations exécrables. Cependant, Hicks aurait levé son droit de veto - il aurait pu acquérir 2% des parts de son partenaire pour devenir l'actionnaire majoritaire - pour permettre à Gillett de compléter une éventuelle transaction. Ce dernier devra néanmoins obtenir l'assentiment final de Hicks pour accepter toute offre.

Contrairement à ce que laissent entendre certains médias britanniques,
une source proche de Hicks a indiqué qu'il ne s'attendait pas à une annonce imminente...

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